Le Petit Journal - L'hebdo du Lot-et-Garonne
Le syndrome de Pangolin
Etre la règle ! La nation est une et indivisible, mais elle est diverse et chaque territoire mérite le respect de son histoire, de son patrimoine matériel et immatériel et de son altérité. Avant de juger, il faut comprendre. Et lorsqu’on a compris, on finit par embrasser des causes que l’on pensait combattre…
C’est le processus que décrit Marcel Pagnol dans “La gloire de mon père”. Trouvons
donc des passerelles pour faire connaissance plutôt que de diviser le pays en instrumentalisant des caricatures. Informons pour réduire les fractures qui minent le pays. Au lieu de bâtir des murs d’incompréhension, construisons des ponts du savoir. A l’heure où la société française se délite, trouvons de nouveaux ciments pour bâtir la cohésion sociale dont nous avons tant besoin.
Les chasses traditionnelles, ancrées dans les usages locaux, les paysages et les traditions de nos territoires de métropole et d’outre-mer, portent nos valeurs : le respect et la connaissance de la nature, le rôle de l’homme comme acteur de la biodiversité, l’écologie au sens premier du terme, comme “la science de l’habitat”. Nous n’imaginons pas, comme d’autres, la terre sans les hommes ; des hommes, qui, comme les chasseurs, sont acteurs de la préservation du climat, de la biodiversité et de l’environnement, bien plus qu’observateurs ou commentateurs
Parmi les noms des 100 signataires on relève ceux de : Christine Bonfanti-Dossat sénateur du Lot-et-Garonne, Jean-Pierre Moga sénateur du Lot-et-Garonne