Le quartier des tissus : sortie de crise sanitaire sans dégâts

On peut dans ce cas citer ce proverbe : «A quelque chose, malheur est bon. » En effet avec le port du masque en cette période de crise sanitaire, 90 % de la vente des tissus était destinée à la confection du fameux accessoire de protection. Anne-Laure Belloc la responsable du magasin a compté jusqu’à 150 personnes par jour : du jamais vu pour elle en temps normal … En effet, durant cette période, il s’est vendu 10.000 m2 de tissus divers ainsi que 30.000 élastiques. Chaque personne a confectionné en moyenne 4 à 5 masques pour les membres de la famille et amis. Le coton 100 % en 3 épaisseurs avait la faveur des clientes avec également la popeline homologuée AFNOR aux mailles plus fines et plus resserrées. Les 2000 références du magasin viennent essentiellement d’Espagne, d’Italie, de Belgique et un peu de France, car cette industrie est moribonde dans notre beau pays Curieusement,

avec le confinement, la gente féminine a repris goût à la couture : évidemment, grand est le plaisir de porter une robe de sa propre création que l’on est sûre de ne pas retrouver dans un quelconque catalogue.de VPC. Est apparu récemment pour l’habillement un tissu bio : l’Ecotex.

Avec une telle affluence, Anne-Laure avec 3 employées a fort à faire et va certainement créer un emploi supplémentaire. Beaucoup de personnes ont découvert ce point de vente quasi unique dans la région , ce qui ne peut qu’être favorable pour la pérennité du commerce local.

Anne-Laure, à droite, et une employée : masque obligatoire