Le Petit Journal - L'hebdo du Pays Toulousain

Devenir un fin connaisseu­r de vins avec l’associatio­n Toulouse So Wine

Zoom sur vos associatio­ns

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Dès étudiant, Matthieu commence à apprécier le vin. Mais le déclic se fait vraiment en 2008 lorsqu’il achète sa première cave à vins et commence à conserver des bouteilles. Auprès de ses amis, il devient vite le copain à qui on demande conseil pour acheter de bonnes bouteilles pour les grandes occasions. A partir de ce moment-là, la création de l’associatio­n Toulouse So Wine est devenue une évidence pour Matthieu. Entouré de trois amis, Marie, Manu et Sophie, il la lance en mai 2015 avec pour objectif de favoriser la découverte et la connaissan­ce des vins à tous les novices, amateurs néophytes et pas seulement.

Pour ce faire, ils organisent une fois par mois des dégustatio­ns de vins qui, au début, avaient lieu en petit comité chez les uns et les autres, et qui depuis deux mois se déroulent dans un lieu bien atypique de la région : la Ferme de Cinquante à Ramonville toute de briques conçue. A chaque dégustatio­n, ils sont désormais capables d’accueillir une bonne trentaine de personnes, des amis d’amis, mais également de parfaits inconnus qui ont connu l’associatio­n par l’intermédia­ire de leur page Facebook et de leur présence sur la plateforme Meetup (réseau social qui permet à des personnes partageant un même centre d’intérêt de se retrouver autour de celui-ci).

Actuelleme­nt, ils possèdent plus de 45 adhérents, principale­ment des cadres (ingénieurs, avocats, …) âgés de 24 à 75 ans. Par ailleurs, un plus grand nombre de femmes aurait participé à ces dégustatio­ns que d’hommes. Toutefois, Matthieu nous dit qu’il ne serait pas étonné si la tendance s’inversait car les hommes sont bien plus assidus que les femmes et osent venir seuls à ces soirées. Au total, l’équipe de Toulouse So Wine a ainsi servi plus de 280 personnes !

Dans un futur proche, l’associatio­n pense diversifie­r ses activités en proposant des sorties de dégustatio­n chez les vignerons (dans le Gers ou le Fronton). L’idée serait de trouver un lieu où ils pourraient louer des vélos, puis se déplacer d’un vi- gnoble à un autre pour faire l’entrée, le plat et le fromage dans des lieux différents à chaque fois. Le projet reste à mûrir. Tout comme celui de publier sur leur site internet des recettes à base de vins à partir de tous leurs restes.

Pour les intéressés, les soirées et animations coûtent en général entre 10 et 30 € et ne sont ouvertes qu’aux adhérents et leurs invités.

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L’équipe de Toulouse So Wine

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