Une saison sans saveurs

À l’heure de faire les bilans, et au moment où l’ensemble des observateurs s’accordent à dire que la Ligue 1 aura affiché un niveau de grande qualité rarement aperçu ces dernières années, la saison du TFC ne restera pas dans les annales. Littéralement. Mis à part deux premiers mois dynamisants et euphorisants, le club de la ville rose aura passé son temps dans un ventre mou avec des performances sans grandes saveurs. Toulouse finit 13e avec 44 points.

Alors qu’ils figuraient à la 4e place au classement à la fin du mois d’octobre, les hommes de Pascal Dupraz ont ensuite décliné sans réactions. Trois victoires seulement dans la phase retour : le symbole de l’enlisement. Toulouse est tombé dans l’anonymat en gardant toujours son petit matelas confortable sur la zone de relégation. De ce point de vue, et contrairement à l’année précédente, les supporters toulousains n’auront pas tremblé. Une vraie saison de transition au calme.

Le TFC aura su s’appuyer sur un axe défensif solide : Lafont dans les buts et la charnière Jullien-Diop auront été au rendez-vous. Les jeunes pousses de l’effectif ont engrangé une expérience appréciable pour la suite. A l’inverse, certains cadres se sont éteints : Braithwaite, capitaine très convaincant en début de saison a fini le championnat dans l’ombre avec un total stable de 11 buts. Les Trejo, Ninkov ou Toivonen n’ont pas été transcendants.

Pour évoquer l’intersai- son, Pascal Dupraz et Olivier Sadran semblent sur la même longueur d’onde. Le TFC a besoin de leaders pour étoffer ce jeune groupe. Le recrutement ambitieux des Delort et Jean à l’hiver doit trouver un écho pendant l’été : « Il faut recruter de vrais leaders expérimentés, des joueurs qui en-

cadrent l’équipe, qui me ser

vent de relais » a réclamé le coach Dupraz, plus discret depuis quelques temps. La priorité sera donnée à un ou deux milieux de terrain d’expérience. L’entrejeu doit être renforcé. C’est le prix à payer pour retrouver de la hauteur…

Du travail à l’intersaison (Crédit : AFP)