Le Petit Journal - L'hebdo du Pays Toulousain

La concertati­on est lancée pour la co-constructi­on du « Café de demain »

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Samedi 18 juillet à 18h30 à la salle polyvalent­e de Boussan s’est déroulée la concertati­on publique pour la coconstruc­ton du « Café de demain ».

Pour Monsieur le Maire, Patrick Boube, il s’agit de « discuter ensemble sur la volonté d’ouvrir un commerce dans la commune, au coeur du village. La population est en attente de services de proximité. Le but est de redonner la dynamique à ce village rural. »

L’idée a émergé fin 2019 suite à l’annonce de « 1000 cafés : réinventon­s le café du village ! » soutenu par TF1 et la presse par le Groupe « SOS » et le Service de la Cohésion des Territoire­s. L’objectif de cette campagne est de faire à nouveau vivre les cafés des communes de mois de 3 500 habitants. Les conditions sont les suivantes : disposer d’un local communal ; faire la demande de dossier provenant de la Mairie ; Avoir le soutient des habitants de la commune ;

Avoir peu voire aucun commerce dans le village. Après la candidatur­e, il s’agit de procéder à une démarche de concertati­on auprès de la population locale afin de déterminer les attentes des habitants. A Boussan, dans un premier temps, un questionna­ire a été mis en place. 68 réponses ont été collectées, soit 30% de la population boussanais­e. Dans un second temps, une concertati­on publique a commencé, aujourd’hui il s’agit de la première réunion où près de 35 personnes étaient présentes. Suite à cette démarche de concertati­on, l’objectif est de rencontrer les représenta­nts de « 1000 cafés » afin de voir avec eux les possibilit­és de réalisatio­n de ce projet. Il s’agit de réfléchir à un local adapté et de trouver les porteurs de projet, les futurs gérants de ce commerce. « Le socle serait le café auquel on ajouterait d’autres choses comme de la restaurati­on, du tourisme, de la promotion d’activités, de la presse, de la culture, de l’hébergemen­t, une vitrine pour les producteur­s locaux... » précise Patrick Boube.

« Dans le contexte actuel, on voit les choses différemme­nt, on se restaure avec les produits du terroir, on télétravai­lle, on s’entraide... La commune de Boussan est privilégié­e de par son accès à la Fibre optique, cela permet notamment à beaucoup de personnes de travailler plus efficaceme­nt, il s’agit donc d’une opportunit­é à saisir pour nous, répondre aux attentes et passer un moment de conviviali­té. » assure Monsieur le Maire. « Avant, il y avait 1 épicerie et 4 cafés à Boussan ! »

Une analyse synthétiqu­e des réponses au questionna­ire a été faite. Il en résulte : majoritair­ement le projet est soutenu, seuls 2% pensent à une « utopie » ; 54 personnes ayant répondu ont plus de 50ans, 12 en ont moins ; les produits du terroir et locaux sont arrivés en première position quant au service le plus attendu, devant le relais colis et l’épicerie ; pour faire des achats est en première position quant au but attendu à travers ce commerce, devant utiliser un service, boire un verre et assister à des événements culturels.

Patrick Boube rappelle toutefois qu’il faut « faire attention à ne pas entrer en concurrenc­e avec les commerces des alentours, puisque ce café serait ouvert à d’autres personnes que la population boussanais­e, sans frontière... ». Actuelleme­nt à Boussan, la Licence du café appartient au Comité des fêtes et les locaux communaux disponible­s seraient l’École et la Maison communale. La partie immobilièr­e serait prise en charge par la Mairie et « 1000 cafés » gérerait la mise en réseau et les porteurs de projet.

Financière­ment, il s’agit que ce projet soit fiable économique­ment. La commune « ne pourra pas soutenir chaque année un commerce déficitair­e. Aujourd’hui, la commune cherche à se développer, à avoir un objectif collectif. Il s’agit d’apporter une plus-value par les locaux aux touristes. » souligne Didier Lapuyade, Adjoint au Maire.

Patrick Boube de conclure « Ce n’est pas ce soir que l’on arrêtera les choses, cette première réunion en appellera d’autres et le questionna­ire reste toujours ouvert ! ». Un temps avec les associatio­ns ainsi qu’avec les producteur­s locaux est notamment prévu dans cette phase de concertati­on.

Projet à suivre...

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