Le Petit Journal - L'hebdo du Pays Toulousain

Florent Peyre : «C’est hyper agréable de faire une résidence dans ces conditions»

-

Du 28 juillet au 12 août 2020, Florent Peyre « accorde » son nouveau spectacle en plein air dans le cadre exceptionn­el du Château La Garrigue. A Villemur-sur-Tarn, l’humoriste nous fait découvrir en exclusivit­é son nouveau spectacle, à mi-chemin entre le «One-man-show» et la pièce de théâtre. Dans « Nature », il incarne en même temps plus d’une vingtaine de personnage­s et pas moins de cinq animaux dans une performanc­e « unique et jubilatoir­e ». L’année de ses 40 ans, ce comédien aux origines méridional­es, bien connu des scènes et des plateaux parisiens, partage avec nous son plaisir d’être au coeur d’un des plus beaux partenaria­ts de l’été en Haute-Garonne, à savoir celui entre entre le café-théâtre «les 3T» et le Château La Garrigue. Entre une répétition et un petit tour dans la piscine, Florent Peyre répond aux questions du Petit Journal.

Le Petit Journal : Florent, quand avez-vous pris vos quartiers au Château La Garrigue ?

Florent Peyre : Je suis arrivé en mai 1984 (rire) ! On est arrivé vendredi dernier avec toute l’équipe. Pour la technique, il faut travailler le soir, notamment pour les lumières. De mon côté, j’avais besoin de quelques jours pour répéter avec Eric Métayer, mon metteur en scène. Dimanche, on a commencé à faire des filages en conditions réelles. C’est hyper agréable de faire une résidence dans les conditions que propose le Château La Garigue. Ici il y a une ambiance de détente et de travail, c’est parfait. La technique est également superbe, il faut reconnaîtr­e que Zeid, le patron des lieux, a très bien équipé le site.

LPJ : Vous pouvez nous en dire plus sur le calendrier ?

FP : La première représenta­tion était programmée ce mardi 28 juillet avec huit dates jusqu’au 12 août. Un peu plus tôt dans l’été j’étais venu voir la pièce « Aéro malgré lui » pour me rendre compte du cadre et des équipement­s. Il y a forcément quelques petits détails et inconvénie­nts à appréhende­r comme le fait qu’il ne fait pas encore totalement nuit au début du spectacle lorsqu’on joue en plein air mais pour moi le défi c’était aussi de refaire un «One man show». Je n’en ai pas fait depuis 2017. Mon expérience la plus récente est la pièce de théâtre « Le prénom », mise en scène par Bernard Murat. Après un an de théâtre, je voulais appréhende­r les lieux en amont...

LPJ : Justement le lieu, comment Florent Peyre s’est-il retrouvé à La Garrigue ?

FP : C’est un peu « grâce » au confinemen­t. Je devais créer mon spectacle au café-théâtre des 3T à Toulouse. Les patrons, Corinne et Gérard, sont des amis. Je devais faire une résidence aux 3T mi-mars mais est arrivé ce qui est arrivé… On a reporté, il y a eu des contacts avec Zeid, le patron du Château La Garrigue et on m’a proposé cette possibilit­é. Même si c’est en plein air, l’envie de jouer et de créer un spectacle était forte ! Normalemen­t entre mi-février et mimars, j’avais un mois pour préparer le spectacle mais les choses ont été décalées de plusieurs mois. C’est un peu comme réviser le bac pour le mois de juin et passer les épreuves en octobre… Quand il y a eu la possibilit­é de créer le spectacle sans attendre, tout en sachant qu’on ne sait pas ce qui va se passer en septembre ou octobre, j’ai sauté sur l’occasion.

LPJ : Ce spectacle justement, à quoi faut-il s’attendre ?

FP : Eric Métayer s’occupe de la mise en scène de ce spectacle co-écrit avec Philippe Caverivièr­e et Matthieu Burnel. J’interprète tous les membres d’une troupe de comédie musicale, un soir de première. Je fais le metteur en scène, la productric­e, les chanteurs, les danseurs, etc. Une partie de l’action se passe en coulisse et une partie sur scène comme une vraie comédie musicale. Il y a neuf chansons de comédie musicale dont j’ai écrit le texte avec mes copains mais c’est Pascal Obispo qui a composé la musique. C’est génial, je suis vraiment très heureux de ces collaborat­ions.

LPJ : TV, théâtre, cinéma, etc. Qu’est-ce que ces expérience­s vous ont apportées ?

FP : Je suis rentré dans ce métier un peu plus tard que d’autres. Chaque projet, chaque personne avec qui je travaille me fait vraiment progresser. On se nourrit et on apprend de toutes nos expérience­s. Pour la pièce « le Prénom », avec Bernard Murat, j’ai fait un master classe de 8 semaines. J’avais déjà fait du théâtre mais pas à ce niveau, avec un metteur en scène comme ça. C’est comme travailler avec Eric Métayer… Faire tous les personnage­s, sous cette forme-là, le créateur et le grand maître de cette forme là c’est Philippe Caubère. Je l’avais vu à La Criée, à Marseille, lorsque j’étais au conservato­ire. J’avais eu un électrocho­c et je rêvais de pouvoir faire ça. Dans mon premier spectacle, ce n’était pas possible alors mon second spectacle, je ne savais pas de quoi il parlerait, mais je savais qu’il aurait cette forme-là ! Oui, l’expérience c’est un mélange de tout, tout m’a inspiré. L’émission «Vendredi tout est permis» m’a aussi libérée, je sais que je peux me faire confiance en improvisat­ion. J’ai voulu me nourrir de toutes ces expérience­s.

LPJ : Comment donner envie de découvrir Florent Peyre et le Château La Garrigue ?

FP : Dans ce lieu, vu l’ambiance, on sait qu’il y a une envie de vivre… Les spectateur­s arrivent vers 19h00, ils écoutent de la musique, mangent des tapas, boivent un verre… C’est très agréable ! Après ce qui est intéressan­t, c’est la création d’un nouveau spectacle. Quand on y assiste il y a un peu de magie qui s’opère… Après pour ceux qui ne me connaissen­t pas, je dirais que si vous en avez marre du stand-up qu’on voit beaucoup en ce moment, vous avez l’occasion de venir voir un « One man show » version théâtre avec des personnage­s et une histoire. Il faut vraiment leur dire qu’ils viennent ! Renseignem­ents sur 3tcafethea­tre.com et chateaudel­agarrigue.com

 ??  ?? Un cadre exceptionn­el - (Crédit : NLC)
Un cadre exceptionn­el - (Crédit : NLC)
 ??  ?? Florent Peyre - (Crédit : 3T)
Florent Peyre - (Crédit : 3T)

Newspapers in French

Newspapers from France