Le Petit Journal - L’hebdo local de l’Ariège
A. Trigano : “11 200 emplois ont été créés depuis 1995”
André Trigano, candidat à sa propre succession, répond à nos questions.
3 policiers supplémentaires seront recrutés en fin d’année
André Trigano, candidat à sa propre succession, répond à nos questions.
Question : La crise sanitaire et le confinement ont empêché le 2 ème tour des municipales. Qu’avez vous fait durant ces deux mois ?
André Trigano: “Il a fallu, suivant les consignes reçues des services de l’etat, mettre en place la fermeture des établissements publics et organiser la gestion de la ville avec le maintien à minima des services municipaux dans une configuration tout sauf normale. Le télétravail a été mis en place et de nombreux salariés volontaires ont assuré des services indispensables en présentiel: entretenir les bâtiments et les terrains, suppléer au manque d’effectifs des prestataires confinés, appliquer les nouvelles consignes de sécurité, gérer les urgences. Une écoute téléphonique pour les personnes vulnérables a fonctionné pour qu’elles puissent être prises en charge en termes de ravitaillement alimentaire, médicamenteux, portage de repas... avec l’aide efficace des partenaires sociaux. des contacts réguliers avec Mme la préfète et Mme la sous-préfète étaient établis pour se tenir informés des mesures nouvelles à mettre en application, pratiquement au jour le jour”.
On dit que Pamiers est une ville sale, de nombreux déchets ont envahi les rues de la ville. Quelles actions avez-vous mené pour la propreté de la ville?
“Non, Pamiers n’est pas une ville sale. Pour faire face à la situation due au confinement, la ville a dû mettre en place une rotation de ramassage des ordures ménagères avec un effectif réduit. Les habitants ont eu des difficultés à intégrer l’idée que le personnel ne pouvait pas accomplir pleinement sa mission. Des agents de la collectivité se sont acquittés de cette tâche avec leur meilleure volonté. En parallèle, la municipalité a fait appel à une entreprise privée pour essayer de ne pas rendre la situation insupportable pour les administrés”.
On parle d’insécurité. Qu’en pensez-vous ?
“On parle d’insécurité certes, moi je dirai plutôt d’incivilité. La nouvelle équipe de policiers municipaux est sur le terrain, elle se compose de 8 policiers et de 4 AVSP. 3 policiers supplémentaires seront recrutés en fin d’année, l’effectif passera d’ici l’automne de 8 à 16 agents. La PM a reçu récemment des vélos tous terrains électriques qui lui permettent d’effectuer de nouveaux types de patrouilles dans tous les secteurs. Cette équipe assurera la tranquillité des Appaméens jusqu’à 22 heures, et éventuellement jusqu’à minuit après les formations requises. L’équipe travaille en collaboration avec la police nationale.”
Une crise économique va probablement arriver, comment la voyez-vous?
“Oui après la crise sanitaire, il y aura une crise économique et sociale. En termes d’emplois je crois avoir montré mon savoirfaire. Pamiers tient le 1er rang devant Toulouse en termes de créations d’entreprises, ce qui nous a valu 3 Marianne d’or.”
Comment voyez vous la suite en matière de créations d’emplois ?
”Il faut que les salariés retrouvent un emploi assorti d’un salaire revalorisé. Accueillir de nouvelles entreprises sera ma mission pour les 6 ans à venir. En 1995, je m’étais engagé à créer 500 emplois salariés, aujourd’hui il y en 11.200. C’est pourquoi les Appaméens m’accorderont leur confiance et n’iront pas tenter une aventure hasardeuse avec des candidats qui affichent une méconnaissance totale de la gestion d’une ville.”
Que pensez-vous de la fusion et de la coalition des listes? Cela vous inquiète-t-il ?
“La fusion ? parlons plutôt d’absorption. Une fusion implique la présence d’un vrai programme. Confiance parlons-en. Les 2 groupes aveint le même discours, on est partis à 33, on arrivera à 33. Ils sont 66. Lorsqu’on lâche la moitié de sa propre équipe, c’est une trahison”.