Le Petit Journal - L'hebdo local de l'Aude

Emouvant témoignage et hommage de Michel Maïque

Aux Piboulards

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« Lézignan, les enfants d’après guerre, avaient la « culture de la connerie » labellisée (le ton est bien donné). Les Piboulards, sont issus de cette droite ligne. L’éducation était alors calquée sur un concept lié aux années Pétainiste­s. La jeunesse était éprise de liberté, son souffle s’est répandu, cette jeunesse là était heureuse de franchir la ligne blanche.

L’apogée étant mai 1968, on mettait des fausses lunettes pour avoir l’ai intellectu­el. Les Piboulards, une bande d’amis, un coeur prêt à tout partager avec les autres, en relation avec toutes les bandes de Lézignan.

Je suis heureux et fier que cette bande renaisse. Tout comme dans le rugby, la bande des Piboulards, malgré ses « couillonna­des », avait calqué sa relation sur de vraies valeurs d’entraide. Sur certains matchs difficiles, quand je mettais un genou à terre, Dadou Quintilla était toujours là pour m’aider à me relever.

Les Piboulards, c’est comme une équipe de rugby, du ciment !

A l’heure du culte de l’image, de la pub, où l’image que l’on donne ne reflète pas notre vrai personnali­té, mais bien une image dictée par les médias ; dans la photo de chaque Piboulard ressort la personnali­té de chacun.

Une véritable joie d’avoir vécu les Piboualars, un profond chagrin pour tous ses amis disparus, à qui Didier a rendu hommage. Et pour reprendre l’adage des piboulards « Piboulards un jour, Piboulards toujours » ; je cite « Lézignanai­s un jour, Lézignanai­s toujours ».

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La foule au milieu de l’exposition de la vie des Piboulards à la MJC

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