Le colombier : le domaine des chèvres

De ferme en ferme

Le Colombier s’est ouvert à toutes et à tous, ce dernier dimanche à l’occasion de l’organisation régionale d’une manifestation qui trouve ses adeptes dans la nature, le vrai et surtout dans des produits qui sortent du terroir. Pour se rendre au Colombier, il fallait tout d’abord parcourir un chemin bien différent du macadam ; et puis, on tombe sur un ilot de construction qui date certes, mais ou les exploitants trouvent leur bonheur au milieu de quelques cinquante chèvres. De ferme en ferme, ce sont d’abord des explications dispensées sans retenu par Cécile et Thomas Hollard et Justine Biancoli, intarissables sur leur manière de produire, de soigner leurs bêtes et de valoriser leur travail. On s’attarde, on palpe, on caresse les caprins capricieux quelquefois, mais aussi dociles lorsqu’on connait leurs habitudes. Ici, rien ne vient de l’extérieur. Mais la connaissance du milieu qui en fait douter certain, est vite remis à sa juste place. L’espace laissé aux chèvres, leur traite, la fabrication des fromages, leurs subtilités suivant les saisons, la manière de les préparer, leurs compositions etc... La revue pouvait être sans fin, si ce n’est le public de curieux qui ne finissait pas de se rendre compte sur place de la minutie du labeur. La dix-huitième édition a connu un flot continuel de connaisseurs aussi de la région, qui savent où trouver le petit plus qui fera leur bonheur.du côté du Colombier, ce fût une réussite, d’autant que les éléments atmosphériques se sont montrés sou leurs meilleurs auspices, ce ne sont pas les quelques nuages qui pouvaient faire reculer les badauds.

Une petite caresse en passant

Les explications de Justine passionnent les visiteurs

dans la salle de traite, Thomas Hollard est intarissable