Le Petit Journal - L'hebdo local de l'Aude
Le parcours d’une graine jusqu’à son inscription
GNIS un rôle primordial pour ne pas faire du n’importe quoi
Les principaux axes de recherche : Meilleure résistance aux parasites et aux maladies, amélioration des qualités gustatives, meilleure tolérance aux stress climatiques, Meilleur productivité, Plus grande diversité de saveurs, tailles, formes et couleurs des légumes, Adaptation à l’évolution des techniques de production. Quand le sélectionneur obtient les graines voulues, il va devoir « fixer le matériel ». Il s’agit de réaliser des autofécondations pendant 7 à 8 générations afin d’obtenir des résultats homogènes. Pour commercialiser des semences ou plants il faut que les variétés soient inscrites dans le catalogue. En 1971 500 variétés de légumes inscrites au catalogue français en 2017 ce sont 3260 variétés dont 350 variétés anciennes. . Le catalogue s’enrichit tout le temps. Pour exemple 34 variétés de carotte en 1980, 83 en 2016. 80 variétés de laitue en 1980, 430 en 2016 dont 25 d’anciennes.
Le GNIS est l’interprofession rassemblant tous les acteurs de la filière semences et plants. Il offre à ces différents familles, entreprises, producteurs, agriculteurs-multiplicateurs, distributeurs utilisateurs et industries de transformation, un espace de concertation pour favoriser et développer la filière. Le GNIS en 8 points clés : coordonne les relations entre tous les acteurs de la filière semences et plants ; Organise et favorise le bon approvisionnement de tous les utilisateurs ; garantit la qualité des semences mises en marché ; représente la filière auprès des pouvoirs publics, soutient la diffusion du certificat d’obtention végétale comme mode de propriété intellectuelle ; soutient le développement du secteur semences ; encourage la végétation des espaces publics et privés ; entreprend des actions de valorisation de la filière. Comme on peut en déduire le sujet se résume que mangeons-nous que sera notre alimentation légumière de demain.