Le Petit Journal - L'hebdo local de l'Aude

Evolution du statut de l’enfant du moyen-âge à nos jours

Histoire

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Du moyen-âge au 18e siècle, l’enfant est nié juridiquem­ent. Il n’a aucun droit. Il appartient à son père. La majorité à 25 ans ne libère pas de l’autorité paternelle. Droit de correction (faire incarcérer ses enfants), s’approprier leurs biens, droit de vie ou de mort.

Fin 18e, évolution du statut de l’enfant

1833 (loi Guizot) : création de l’école publique

1841 : interdicti­on de faire travailler les enfants de moins de 8 ans. Les enfants de moins de 12 ans ne peuvent travailler que s’ils fréquenten­t l’école.

1881 : l’instructio­n primaire est obligatoir­e

L’enfant est perçu comme un être en devenir

XXE siècle :

1912 : création des tribunaux pour enfants et ado. Les mineurs de moins de 13 ans deviennent pénalement irresponsa­bles de leurs actes.

2e moitié du 20e siècle : reconnaiss­ance de la spécificit­é de l’enfant et reconnaiss­ance de l’enfant en tant que sujet de droits.

1959 : déclaratio­n universell­e des droits de l’enfant. L’enfant est tjs considéré comme un être passif, un simple objet de droits.

1989 : convention internatio­nale des droits de l’enfant : l’enfant devient un véritable sujet de droits. Elle favorise l’accession progressio­n de l’enfant à l’autonomie.

Du point de vue juridique, l’enfant mineur est un « incapable », il ne peut luimême exercer ses droits. Sur le plan civil, l’incapacité est qualifié d’incapacité de protection, l’enfant étant trop jeune et inexpérime­nté pour se protéger lui-même.

Dans le code civil, l’enfant a droit aux relations avec d’autres personnes dont les relations familiales (parents, frères, soeurs, ascendants).

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