Le Petit Journal - L'hebdo local de l'Aude
Le VARL XIII Champion de France de Fédérale
Et un et deux et trois trophées nationaux... en orange et bleu
Ils l’ont fait ! Après que l’équipe première du Villegailhenc Aragon Rugby League (CARL XIII) eut l’outrecuidance de se hisser en mai au rang de huitième club français dans l’édition 2018 de la Coupe Lord Derby, de glaner Coupe et titre Élite 2, voici l’équipe réserve qui remporte ce dimanche à Cavaillon le titre de Champion de France de Fédérale.
Certes la victoire (23-22) fut compliquée et l’archi favori Salses a fait trembler les banlieusards carcassonnais jusqu’au bout. Mais le planchot a choisi de séjourner en Cabardès durant toute la prochaine saison. Ou plutôt les joeurs l’y ont contraint, sportivement parlant.
Après l’angoisse de la dernière minute (transformation manquée par le buteur salsois), on n’entendait plus de Catalan chanter. C’est La Trivalo et autres morceaux choisis mais paillards qui ont bercé les joueurs du Cabardès jusqu’au retour sur leur enclos fétiche, le stade Jérôme Rieux de Villegailhenc.
C’est jugés sur le tracteur qui les attendait devant la Cave, que les joueurs ont accompli le tour du village, précédés par le magnifique véhicule sérigraphié (aux couleurs du club) du père Fabien Galibert, suivis par une centaine de supporters euphoriques et klaxons hurlant. Malgré qu’il soit plus de 23h, les habitants de Villegailhenc ouvrirent qui leur portail qui leur fenêtre pour saleur ce bienvenu tapage nocturne du troisième trophée de la saison.
La nuit de fête s’est terminée… très tôt lundi matin avant de reprendre le soir dans les salons de l’hôtel de ville pour une réception municipale exceptionnelle.
Bien sûr dans toutes les conversations chacun se plaisait à supputer à propos du prochain défi posé aux dirigeants du VARL XIII : leur équipe première a acquis le droit de monter en Élite 1 et peut donc prétendre remplacer une ASC pâle et défaillante. Qu’en sera-t-il ?
Le VARL XIII peut le faire et y songe d’ailleurs très sérieusement. Des partenaires financiers et institutionnels importants sont d’ailleurs sur la ligne de départ.
Ainsi les remparts de la Cité en tremblent jusqu’aux douves. Le pont-levis pourrait bien à nouveau être abaissé pour y laisser passer les joueurs des co-présidents Tiquet-rouanet-guilhem-gambier. Touristiquement ce serait tout de même plus porteur que ces hideuses bandes de couleur qui défigurent actuellement la Cité.