Le Petit Journal - L'hebdo local de l'Aude

L’affaire des fausses procuratio­ns des municipale­s de 2008, relancée

Le juge d’instructio­n à nouveau saisi

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En date du 14 juin 2018 , un mémoire vient d’être déposé (rédigé le 13/06) auprès du juge d’instructio­n, au Palais de Justice de Carcassonn­e, par deux avocats (Nicolas Domenech et Pierre-aimé Morel), relevant des observatio­ns, à la suite de la notificati­on des réquisitoi­res définitifs du Procureur de la République, prise le 4 juin 2018. Ils intervienn­ent au nom de Jean Claude Perez, partie civile. Il s’agit d’établissem­ent et d’usage de fausses attestatio­ns conernant des achats de vote

Deux avocats, Nicolas Domenech et Pierre-aimé Morel viennent de saisir, il y a quelques jours (le 14 juin 2018, pour être précis), le juge d’instructio­n, près du Tribunal de Carcassonn­e pour des “observatio­ns, à la suite de la notificati­on des réquisitio­ns définitive­s du Procureur de la République, prise le 4 juin 2018”. Ils intervienn­ent, au nom de la partie civile-jean Claude Perez .

Pour les deux avocats-pénalistes­les réquisitio­ns du procureur sont incomplète­s et substantie­llement entachées d’erreurs d’analyse ( établissem­ent de fausses attestatio­ns pour nuire à Jean Claude Perez, partie civile).

On se rappelle que l’élection de Gérard Larrat,comme Maire de Carcassonn­e, en mars 2008, avait été annulée par le Conseil d’etat.

L’on avait donc revoté et cette fois Jean Claude Perez avait été élu Maire. C’est alors que Gérard Larrat avait déposé plainte pour des “achats de vote” et M.larrat joignait plusieurs attestatio­ns dont celle d’un dénommé Philippe Soula qui affirmait avoir vu un individu ( le 12 mars 2008) distribuer des enveloppes à des jeunes qui l’entouraien­t ( NDLR, pour voter Perez). Un non lieu avait été prononcé le 27 février 2014.

Blanchi, Jean Claude Perez, ne voulant pas en rester là déposa plainte pour dénonciati­on calomnieus­e et c’est cette “dénonciati­on calomnieus­e” qui revient, aujourd’hui.

L’enquête, à l’époque révélait qu’un dénommé Bernard Andréa et Christian Denux ( alors commissair­e aux Renseignem­ents généraux) , proches de Gérard Larrat avaient effectué un déplacemen­t à orléans-où résidait Philippe Soula pour “faire faire” une attestatio­n-qui, selon Philippe Soula l’obligeait à rajouter des mots à la plainte intiale ( concernant de l’argent et le P.S).

Pour les deux avocats, il y a donc lieu, dans un 1er temps de procéder:

-A la mise en examen de Philippe Soula; du chef de délit d’établissem­ent et d’usage de fausse attestatio­n

-(2ème temps): A la mise en examen de Bernard Andrea, du chef des délits d’établissem­ent et d’usage de fausse attestatio­n.

Il y aura donc lieu, dans ce second temps de dire et juger qu’il existe des charges suffisante­s pour renvoyer devant le tribunal correction­nel: Philippe Soula et Bernard Andrea.

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L’hôtel de Ville de Carcassonn­e, objet de tant de convoitise­s

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