Le Petit Journal - L'hebdo local de l'Aude
Les Journées haut parlantes 15e du nom ont parlé et font parler …
Chamboulement dans le village autour du festival Son Miré.
u 8 au 10 septembre, Fabrezan a vibré en son coeur et sur la colline (chapelle NDC) à la mouvance de différents sons pas spécifiquement connus et reconnus du grand public. Une invitation à la différence par la différence sur les chemins de la créativité artistique.
« Inventeur » de ce festival électro-acoustique, entre musique, théâtre, atelier, poésie, concert, cinéma, vidéo, photo. Mais encore transformé en mécène pour venir en soutien à l’école Occitane de la Calendreta Narbonesa en mettant en place deux formules repas.
Se sont succédés différentes prestations artistiques : Joël Boassi « Sitar improvisations », suivi de l’ensemble Zephire (chant et clavecin) au son de la voix de Lise Viricel (soprano), Hélène Diot (clavecin). Public ravi, prêt à entendre la restitution « bandes et bruitages, fruit des différents ateliers animés par Henri Demilecamps de la compagnie Dezoreilles. Musiques de films muets à l’occasion du Festival Rimusicazioni de Bolzano (Italie), oeuvres sélectionnées jouées en direct par les musiciens belges et français. Lecture performante de Pannequin, lecture « philosophiques » et de guitare « improvisée » par Dominou et Marc Rébou. De quoi laisser la philosophie de chacun s’exprimer …
La place Saint Hubert s’est animée, au travers d’une sieste haut-parlante (Vincent Lengaigne et ses vibrations acoustiques), assisté des artistes Carine Donneger et Hubert Michel. Un lieu qui se prête volontiers à l’artistique.
Concert pour violoncelle et diffusion électronique par Guilherme Carvalho, Myriama Garcia voix (soprano) et diffusion électronique.
Juste quelques pas à franchir, pour vivre le concert de Jean-marc Luisada, l’artiste locale Sophie Lee, Thierry Gomar en improvisation piano et vibraphone «Journey of Patterns ».
En amont et après le concert, l’association du Donjon a participé à sa manière en sustentant le public par de délicieuses tapas et vin de chez nous.
En clôture de ce festival, la restitution de l’atelier Tiziano Popoli (électroacoustique de rue). Musique de scène en direct par les participants de l’atelier sur un film muet monté avec des images de Fabrezan.
La photo n’a point été oubliée, puisque les portraits réalisés par David Samblanet sur la thématique du vin ornent les différents supports du village (murs, portes, abribus). Chaque année de nouveaux visages et citations apparaissent, étoffant ainsi la forte identité vigneronne de notre village.
Un festival qui peut surprendre, une initiation à une autre forme de créativité artistique, diversité, éclectisme, le temps d’un long week-end, Fabrezan s’éveille différemment et sort de son quotidien.