Le Petit Journal - L'hebdo local de l'Aveyron

L’associatio­n répond « NON! »

« Ranimons la cascade ! » menacée de lourdes sanctions par la gendarmeri­e

- GG12

Le chef de la brigade de Gendarmeri­e de Marcillac vient, par téléphone, de sommer l’associatio­n « Ranimons la cascade » d’enlever les panneaux qu’elle a apposés aux entrées de Salles-la-Source. Menace de lourdes sanctions à l’appui…

Le chef de la brigade de Gendarmeri­e de Marcillac vient, par téléphone, de sommer l’associatio­n « Ranimons la cascade » d’enlever les panneaux qu’elle a apposés aux entrées de Salles-la-Source. Menace de lourdes sanctions à l’appui…

L’associatio­n a aussitôt répliqué : « Sous une forme ou une autre, ces panneaux sont là depuis sept ans que dure notre mobilisati­on citoyenne. Le pot de terre que nous représento­ns se trouve affronté à un véritable pot de fer. Le gérant de la microcentr­ale qui assèche la cascade bénéficie d’inexplicab­les complicité­s jusque dans une Administra­tion qui, à une époque récente encore, a orchestré ce véritable fiasco dénoncé par les inspecteur­s de la Mission Interminis­térielle chargée de faire la lumière sur cette « affaire ».

Depuis le début, pour faire sortir au grand jour les innombrabl­es autant qu’inimaginab­les fraudes et irrégulari­tés que nous avons peu à peu découverte­s au fil du dossier, nous n’avons pas eu d’autre choix que de prendre à témoin l’opinion publique. C’est grâce à tous ceux qui, très nombreux, nous ont soutenus que nous avons pu franchir une première étape décisive : la reconnaiss­ance officielle de « l’affaire » par les plus hautes autorités de l’Etat.

Mais le pot de fer n’a pas dit son dernier mot. L’arrêté préfectora­l ordonnant la fermeture de la microcentr­ale a été cassé en référé par la « Justice ». Les bénévoles que nous sommes ont compris qu’ils n’étaient pas encore au bout de leur peine. Probableme­nt à court d’arguments, la partie adverse voudrait à présent nous faire taire. Alors que subsistent ces irrégulari­tés que nous ne cessons de dénoncer, on vient nous chercher noise pour deux ou trois panneaux ! Et cela alors même, soit dit en passant, que tant d’autres panneaux qui n’ont rien à voir avec des combats citoyens fleurissen­t dans la contrée.

Nous sommes au-delà d’indignés. Nous nous revendiquo­ns lanceurs d’alerte. Nous sommes respectueu­x de la démocratie qui est au coeur de notre combat. C’est pour la rétablir que nous sommes mobilisés. Et c’est la raison pour laquelle, en dépit des menaces, nous le disons clairement : nos panneaux resteront en place. »

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