Le Petit Journal - L'hebdo local de l'Aveyron

Logement, pensez à la coloc…

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C’est parfois un casse-tête, parfois une galère étudiante: la chasse aux appartemen­ts avec la difficulté à débourser au même moment caution et premier mois de loyer. Une obligation qui met surtout à mal les étudiants sans emploi ni aide familiale. Ces jeunes en situation de précarité sont incapables de payer une somme exorbitant­e, avant la réception de la bourse du Crous, dont le premier versement arrive mi-septembre. Présent sur toute la région comme à Rodez, Albi, Figeac, Millau, Castres ou Tarbes, c’est surtout à Toulouse que l’organisme propose de nombreux logements. Dans ces logements, le loyer est compris entre 185 euros pour une chambre avec douche et sanitaire en commun, et 300 euros en moyenne pour un studio. Une somme bien inférieure à celle du marché immobilier local. Selon une demi-dizaine d’agences interrogée­s, le tarif moyen d’un studio d’une vingtaine de mêtres carrés est aux alentours de 440€. En plus des résidences universita­ires, l’alternativ­e colocation a le vent en poupe. C’est la décision qu’a prise Laurine, étudiante, pour se loger conviviale­ment dans sa nouvelle ville d’adoption. Inscrite sur lacartedes­colocs.com, cette dernière rentre à la faculté de droit. "Ce que j’aime, c’est l’idée de partager et de rencontrer des gens qui ne fréquenten­t pas la même école que moi, ça élargit mon groupe d’amis." Thibault, l’un des fondateurs du site lacartedes­co- locs.com, annonce que "la plate-forme cible des étudiants à 50 % et à 45 % des jeunes actifs". Une aubaine en ce grand rush final pour trouver la coloc idéale.

Autre solution étonnante, l’applicatio­n Whoomies. Nouvelle et encore peu utilisée, elle tente de se faire une place sur Paris mais arrivera bientôt partout ailleurs.

Tout le monde connait le fonctionne­ment de Tinder, où vous envoyez les photos présentées à gauche ou à droite suivant si la personne vous plait.

Whoomies a repris le concept, mais pour trouver des colocatair­es. Evidemment, le physique a un peu moins d'importance, et l'app vous demandera quelques infos au préalable, comme pour savoir si vous êtes plutôt fêtard ou casanier, Vegan ou carnivore, mais aussi votre budgets, votre mode de vie... Bref, il faut assurer un minimum de compatibil­ité.

Si ça « matche », le programme met en relations les deux futurs colocs.

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