Le Petit Journal - L'hebdo local de l'Hérault
Visite de l’incinérateur de boues par les Comités de quartier
Opération relations publiques de la part de la communauté d’Agglomération qui a invité les responsables des Comités de quartier biterrois à visiter l’usine d’incinération et la station d’épuration installées plaine Saint-Pierre, à la sortie de Béziers vers Sauclières.
Ce sont donc une dizaine de comités de quartier qui ont été reçus sur le site mercredi 26 février (Saint-Nazaire-Saint-Celse-SaintJacques, Gargailhan, Montimaran, Faubourg, Hauts de Badones-Montimas, Devèze à cette entreprise avait Méditerranée, Crouzette, fait d’ailleurs couler beaucoup Liberté-Zola, Dullague-Grangette-IrangetMillion, d’encre à l’époque. A noter que cette installation Montimaran-Bastit, a coûté un peu plus de 10 Pech Gausselet-Aviateurs millions d’euros TTC. ; excusés : BagnolsPechs-Bonaval, Aujourd’hui, plus d’un an Champ de après la mise en service de Mars, Croix de PoumeyracCure, l’incinérateur de boues, Palais des Congrès, c’est un nouveau débat qui Font-Neuve). s’ouvre notamment concernant
Pour mémoire, c’est l’agglomération le contenu de ces « Béziers Méditerranée boues », constituées des liquides qui a la compétence pollués et polluants « Eau et Assainissement des réseaux d’égouts. Des » des communes de risques pour la santé sont son territoire et l’a déléguée pointés dans une pétition à l’entreprise Eau de Béziers qui circule avec déjà plus de Méditerranée, filiale de 3 000 signatures. Un dossier Suez Occitanie, jusqu’en de recours au tribunal administratif 2026. L’attribution du marché est toujours à l’instruction.
L’agglo et Suez ont donc ouvert les portes du site aux relais d’opinion que sont les Comités de quartier, pour visiter l’incinérateur qui va brûler environ 15 000 tonnes de boues et de graisses par an, en provenance de toutes les stations d’épuration des communes de l’agglomération biterroise.
Les boues sont déshydratées, pressées puis injectées dans le four. Après analyse, les cendres restantes sont valorisées en remblais routier. Les résidus de fumées, une fois traités, partiront en centre d’enfouissement technique. « Le risque est donc entièrement maîtrisé, puisque les boues sont principalement organiques. Les eaux usées contiennent beaucoup moins d’éléments dangereux que les déchets ménagers. » promet de son côté l’agglo. Le procédé permettrait de limiter sensiblement les nuisances humaines, environnementales, olfactives et sonores qui pourraient être inhérentes au transport des boues non séchées, d’après les techniciens de Suez.
L’inquiétude des associations opposées à cette usine, telles que l’Association Biterroise Contre les Pollutions pour la Santé et l’Environnement, c’est le contenu des fumées sortant des cheminées de l’usine et qui pourraient empoisonner les riverains mais pas que. Et également la pollution de l’Orb, seule ressource de Béziers en eau potable... Affaire à suivre.