Le Petit Journal - L'hebdo local de l'Hérault

Les salles peinent à retrouver leur public

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Mesures absanitair­es, sence de blockbuste­rs américains : malgré leur réouvertur­e le 22 juin, les salles restent vides aux deux tiers. Les nels du secteur sont inpour les mois à vequiets nir.

Quelle est la tion dans les salles ?

Lors de la première semaine de réouvertur­e entre le 22 et le 30 juin, un peu plus d'un million de spectateur­s sont allés au cinéma. Depuis, les entrées ont atteint 4,2 millions de spectateur­s. C'est trois fois moins que les années précédente­s. Même si elle progresse de semaine en semaine, la fréquentat­ion reste en trait de 78 % par rapport à la même période derl'an nier. Sur la semaine du 14 au 22 juillet, Divorce Club arrive en tête avec 242 669 entrées, suivi de Scooby ! et ses 152 384 tickets (343 607 depuis deux semaines). Tout noir arsimpleme­nt rive en troisième position, avec 152 152 entrées (407 depuis deux se689 maines).

Les mesures sanitaires en vigueur et le flou sur leport dumasque lors de la séance y sont pour coup. « Le problème, c'est l'inquiétude du spectateur. Le cinéma, c'est un lieu de divertisse­ment où l'on se détend, on n'a pas envie d'avoir peur », explique Laurent éconoCreto­n, miste du cinéma. exAutre plication, l'offre de films est réduite. « Il y a une perte d'entrées due à un manque de films porteurs qui, bituelleme­nt, drainent le public », analyse Béatrice Boursier, déléguée générale du Syndicat des cinémas d'art et de répertoire (Scare). Ces films porteurs, ce sont principale­ment les blockbuste­rs américains. Ils ont représenté 55 % des entrées en 2019, contre seulement 35 % pour les films français. Avec la crise sanitaireq­ui s'aggrave aux États-Unis, les salles n'ont pas rouvert, et les grosses production­s hollywoodi­ennes ont repoussé leur date de sortie. ment, c'est le derTenet, nier film de Christophe­r Nolan, très attendu, qui a été décalé pour la sième fois. Sans date de sortie précise à ce jour.

En avril, Richard Patry, président de la Fédération nationale des escinémas, timait que les pertes liées au confinemen­t teraient 30 millions d'euros pour l'ensemble secdu teur. Le ministère de la Culture estime le recul du chiffre d'affaires de la distributi­on et de la tion de films à 46%par rapport à 2019. « rité des salles ont rouvert à perte. Les indépendan­ts sont dans une situation fragile », relate Béatrice Boursier. Au global, le secteur du cinéma emploie 113 500 personnes, mittents compris.

Le nistère de la Culture avait annoncé, le 1er juillet, 320 millions d'euros d'aides pour des fil'ensemble lières de du cil'industrie néma et de anil'image mée. Avec la création d'un fonds d'indemnisat­ion, géré par le Centre national du cinéma et de l'image animée (CNC), doté de 50 millions d'euros. Il est destiné à assurer les teurs dont les tournages sont affectés par susdes pensions, arrêts surou coûts survenus en raison du Covid-19. Des prêts rantis d'État et le recours au chômage partiel ont également aidé à soutenir la filière.

Pourquoi le public il pas au rendez-vous ?

Quelle est la situation financière des cinémas ?

Le gouverneme­nt a pris quelles mesures ?

Qu'en disent les sionnels du secteur ?

Les et géprogramm­ateurs rants de cinémas d'art et d'essai ont appelé à « un plan de relance secmassif toriel », dans une tribune publiée dans le quotidien Libération du 21 juillet. Les signataire­s estiment qu'ils étaient « déjà ment fragilisés avant la crise », et dademanden­t vantage de moyens pour éviter « à tout des déprix pôts de bilan ».

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