Le Petit Journal - L'hebdo local de l'Hérault
Le confinement et les commerces de proximité
Le covid 19 n’a pas fini de faire parler de lui ! S’il a causé la mort de très nombreuses personnes, s’il a pimenté les discours et échanges politiques, il a modifié nos comportements et va nous amener à réfléchir sur nos modèles de vie. Dans nos villages, le confinement nous a montré l’utilité des commerces de proximité, en priorité tout ce qui touche à l’alimentation, épicerie, poissonnerie, boulangerie.
Cette pandémie a mis en valeur les professions de santé, docteurs, infirmiers, infirmières, pharmaciens, kiné. Le « Libre Service Fourestier » a été d’une utilité très efficace, permettant de limiter les déplacements et d’avoir toujours eu des rayons approvisionnés. Il y a eu ces scènes d’une autre époque avec le pillage des rayons de papier toilette, essuie tout, sur les pâtes, les légumes secs, les oeufs. Les altercations ont été nombreuses, et certains en sont venus aux mains. Ce sont des comportements irresponsables qui démontrent le peu de solidarité qui règne parmi nos concitoyens. Il ne faut pas oublier l’Auberge, lieu convivial. Bienheureux les villages qui sont encore desservis par des commerçants ambulants, permettant aux personnes âgées de se maintenir chez elles malgré l’éloignement de grands centres comme Pézenas. Dans les futurs aménagements urbains, il serait souhaitable de prévoir des locaux destinés à ces commerces de proximité, aux professions de santé, à des crèches, sinon on va vers une désertification.
Les « drives » ne résoudront pas tous les problèmes
Les délais pouvaient aller de 6 à 10 jours et il faut se déplacer ou trouver une âme charitable pour récupérer la marchandise, sans compter que tout le monde n’a pas d’ordinateur. On voit les difficultés poindre en ce qui concerne les démarches administratives délocalisées. Demain un autre virus viendra nous surprendre, aura-t-on tiré les leçons de celui-ci ?