Les dangers de l’été

Notre amie Mathilde s’est retrouvée couverte de boutons rouges, gros comme une pièce de un centime. Après avoir supposé qu’il s’agissait de piqûres d’araignée ou de punaise, on a identifié celle du moustique tigre qui a envahi nos contrées, venu par avion des tropiques. Celui qui est vecteur de la dengue, du chikungunya ou du zika, pathologies difficiles à identifier, qu’on soigne mal - il faut attendre que ça passe - et dont les complications peuvent être mortelles pour les sujets fragiles. Mieux vaut donc prévenir. Il existe des sprays à vaporiser sur les parties du corps non couvertes par les vêtements. Et éliminer systématiquement toutes les eaux stagnantes.

On parle également aussi beaucoup de la prolifération des tiques qui gagne tout le territoire d pays et dont les oeufs n’ont pas été éradiqués par un hier trop doux. Pyroplasmose chez nos amis à quatre pattes et maladie de Lyme pour les humains. On recense en France trente trois mille nouveaux cas par an. Trop de médecins, mal informés, diagnostiquent des troubles psychosomatiques plutôt que la maladie de Lyme. Fatigue, maux de tête, arthrite, paralysie faciale... des symptômes qui apparaissent parfois plusieurs mois après avoir été piqué. Devant les difficultés rencontrées et l’incompréhension du monde médical des associations de défense se sont constituées comme France Lyme ou Lyme sans frontières. En prévention, toutes promenade dans la nature doit être suivie d’une inspection méticuleuse des vêtements et du corps, et chaque hôte indésirable extrait avec un outil spécial pour enlever l’animal en entier: le tire-tique qu’on trouve en pharmacie.

Comme pour le moustique tigre, on conseille de s’habiller de couleur claire, de porter des hauts à manches longues, des chaussures fermées et montantes et d’enfoncer les pantalons dans les chaussettes.

Au bord de la mer, méfiez vous des méduses... Malgré tout, bonnes vacances à tous !