Le Petit Journal - L'hebdo local du Gers
Fermetures de trésoreries, les élus reçus par Philippe Martin
Ce mercredi après-midi, Philippe Martin, Président du Conseil département (ancien Ministre et ancien Député du Gers) recevait les 5 maires (ou leur représentant) pour faire un point sur la situation quant à l’avenir des trésoreries et aux projets de fermetures visant dans un 1er temps les communes de Saint-Clar, Lombez, Cazaubon, Riscle, Marciac. Interpellé par les manifestations des élus, que ce soit dans leur commune (et face à leur trésorerie ou au niveau départemental) : « Il fallait donc avoir une action solidaire et unanime ! Je considère que la suppression des contrats aidés, ces fermetures, etc., sont autant de réformes qui constituent des attaques en règle contre la ruralité ! Et ce qui est plus insupportable, sans réelle concertation mais aussi avec une forme de mépris des élus… Avant mai et juin (« histoire de placer les éléments dans leur contexte NdLR : «avant les élections présidentielles et législatives»-) nous avions obtenu un moratoire sur ces projets. Et les candidats, pendant les législatives, s’étaient engagés pour que ces moratoires soient maintenus. Or, c’est tout le contraire qui s’est passé et même une seconde vague est en… route (pour ne pas dire «en marche…) concernant Gimont et Mauvezin. Non, ce sont de nouveaux coups portés à la ruralité ce que je vais aller dénoncer chez M. le Préfet incessamment en lui demandant la prolongation de ce moratoire et d’avoir une vraie concertation... ».
Tour à tour, les maires (ou leur représentant) souligneront le manque de concertation, le détricotage des services publics et même l’alibi des Maison des Services au Public comme une alternative à ces fermetures. Certains souligneront également les efforts réalisés à tous niveaux pour donner de l’attractivité aux territoires «or, ces fermetures, c’est un mauvais coup qui leur est porté ! C’est un mauvais signal qui est donné au public (professionnels ou particuliers)».
Pour Philippe Martin, très en verve et dont on ne peut penser qu’il essaie là de faire une tentative de récupération…, conclura par ce très beau proverbe africain : «Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin !» Et de conclure «il a aussi la façon dont les élus sont traités et je comprends leur colère!».
A noter, qu’il a fait également part de ses inquiétudes aux parlementaires gersois.
NdLR : un moratoire est un délai, une suspension provisoire. On peut donc raisonnablement penser que cette mesure ne date pas d’aujourd’hui.