Le Petit Journal - L'hebdo local du Gers
Un cours plutôt incertain...
Concernant le cours de l’ail « pour l’instant, difficile de se prononcer, il faut attendre la fin de la récolte au vu de la quantité et de la qualité… A priori, il devrait avoisiner les 2 € 50 à 2 € 80 pour la qualité HVE (Haute Valeur Environnementale), une qualité de plus en plus recherchée par la GMS. Quoi qu’il en soit, la question de la qualité est en constante évolution car après le HVE, on s’attend à une classification HVE + et pour nous cela s’ajoute aux problématiques entre l’exigence environnementale et l’emballage produit, puisque le plastique devrait être appelé à disparaître pour être remplacé par du carton ou du coton (donc plus cher)». Et parlant d’ail, comment ne pas évoquer la concurrence ? « Notamment celle venant de Chine qui, cette année, sera encore plus présente d’autant que les États-Unis vont boycotter les produits venant de Chine ! Les marchés vont être inondés, partant de là, déstabilisés ! De plus, l’on sait également que leur produit sera moins cher ! ». Il n’empêche que la profession, consciente du phénomène va accentuer sa communication sur le produit local, les circuits courts et « pour montrer la différence aux consommateurs, elle s’est dotée d’un tout nouvel outil (particulièrement performant) pour en contrôler l’origine de production. Par le biais de l’ANI-Ail, les produits suspects mis en vente seront dirigés vers le laboratoire de Bordeaux (mis en place notamment avec la Région Midi-Pyrénées)». Aussi Christiane Pieters défend mordicus le principe «Consommez local ! ».