Le Petit Journal - L'hebdo local du Gers

Hommage à André Valentini

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Jamais un mot de trop, la gentilless­e qui se perd tant de nos jours. Malgré son parcours important, André Valentini n’avait jamais quitté la simplicité. Ancien élève de l’Ena, il fut souspréfet de Condom de 1974 à 1979. Découvrant la ville et ses qualités. Ancien chef du Maquis Fort-de-France dans les Basses-Alpes. Titulaire de la Légion d’honneur, médaille de la Résistance, croix de guerre avec Palme, Ordre Royal du Cambodge. Il n’évoquait pas tous ces titres et aimait les gens, l’échange dans le dialogue et l’amitié. Heureux de participer aux vernissage­s de son épouse, l’artiste-peintre Luz Serrano-Valentini. Sa joie de vivre et des images dans un coin de son esprit d’homme intègre, il avait participé à la lutte armée contre l’occupant. Il résidait à côté de Condom, ville qu’il avait suivi en tant que sous-préfet et il est certain, que lorsqu’il se baladait dans la cité, des souvenirs de ces années 70 devaient surgir avec émotion. «Comment allez-vous, quoi de neuf, et l’actualité ? ». Il portait chaque fois un regard constructi­f sur les sujets. Puis, il repartait, levant les yeux vers cette cathédrale, fidèle à tant d’épisodes de son existence. C’est dans cette même cathédrale que la famille et les amis l’ont accompagné, survenu dans sa 99e année. En présence de Mme la Sous-Préfète de Condom qui eut quelques mots d’hommage devant l’assistance. Des élus, des portedrape­aux et le Maquis Fortde-France, les amis dont Michel Cardoze. La mairie de Condom, Philippe Beyries et Patrick Bartharès, Alain Geay ... . André Valentini connaissai­t le prix du bonheur, la vie, ses proches et cette région qu’il aimait avec le plaisir d’y vivre et une fidélité faite de passion et de conviviali­té.

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En 2014, avec Alain Geay et Philippe Beyries

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