Le Petit Journal - L'hebdo local du Gers

À Fessenheim, la peur de l’après

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Après l’arrêt définitif de la doyenne des centrales cléaires françaises, les tants et commerçant­s doutent un fort impact sur l’activité commercial­e et la vie de la commune.

À la fois « fier » et « triste ». Ce « ressenti d’un collègue », Alain Besserer le partage souvent. « Ça dit tout », selon le délégué syndical Force ouvrière.

Que les salariés EDF « ont montré leur lisme durant deux ans d’exploitati­on » de la centrale de Fessenheim. Et qu’ils sont « affligés par l’arrêt trop tôt decet outil en parfait état demarche. De voir leur vie bouleverau­ssi par une décision polisée tique ».

Vincent Rusch, délégué syndical se dit « abaCFDT, » de voir cette « censourdi trale sacrifiée », rappelant le message de des banl’une deroles noires accrochées sur les grilles à Rel’entrée. jetant les arguments des écologiste­s la jugeant « trop vieille » et « dangereuse », il défend une « production électrique maîtrisée » décarbonée ».

Cent soixante des 650 agents EDF vont partir, cet été, rejoindre unid’autres tés de production, ger dans une reconversi­on ou faire valoir leurs droits à la retraite. D’autres suivront l’an prochain. Ils ne seront plus qu’une soixantain­e en 2025, pour gérer avec des sous-traitants les tions de démantèlem­ent prévues jusqu’en 2040.

Plutôt que manifester demain, les défenseurs de la centrale ont «remercié ceux qui ont fait tourner ce site », note Claude Brender. Le maire de Fessenheim, réélu en mars, n’oublie pas « les retombées qui ont permis l’essor de ce village culteurs ». Il compte désoret « mais 2 400 et dishabitan­ts pose « d’un haut niveau d’équipement­s » pour fance, la santé, la culture, le sport… Autant d’atouts pour rebondir, insiste l’édile, estimant à 400 le nombre de personnes qui vont quitter la commune. « Ce sera progressif sur quatre ans, mais il faut déjà attirer de nouvelles familles », poursuit-il, rassuré par les premiers signes du ché immobilier. Le secteur intéresse « pour sa mité avec Colmar, house et l’Allemagne, même s’il n’est pas très bien desservi par les réseaux de transport ».

Un frein pointé aussi pour la future zone d’activités Ecofranco-allemande Rhéna, au de la cennord trale.

Pour le maire, c’est le « principal volet » du projet de éconorecon­version mique du territoire. « Mais elle est toujours à l’étude, » souffle-t-il, déplorant « cune perspectiv­e à court terme ». « Cette région a des atouts »

Le trou d’air économique redouté « aura lieu ». « On verra les effets des départs d’agents Edf en septembre », note le boulanger Michel Grenacker, qui s’attend à « un flottement » durant deux ou trois ans. De même pour le restaurate­ur Laurent Schwein : « On va dans visible, dit-il, la péavec riode du démantèlem­ent ». Les commerçant­s et sans affichent un certain volontaris­me, en attendant que de nouvelles sociétés s’implantent.

Il « faudra de engrosses treprises pour récréer un dynamisme », insiste trick Potemski, retraité d’Edf, « amer » et « inquiet » pour les écoles, le réseau associatif, etc.

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