Le Petit Journal - L'hebdo local du Gers

SOUTIEN AUX SINISTRÉS

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Dans la nuit du 25 au 26 juin, de violentes intempérie­s (orage, grêle, pluies abondantes) sont survenues à Lectoure et dans plusieurs communes voisines. Les équipes du SDIS32 ont été fortement mobilisées, en lien avec la préfecture, afin de porter assistance aux personnes impactées (habitation­s isolées, coulées de boue) ainsi que pour sécuriser la zone.

Mme Catherine Seguin, préfète d u Gers, s’est rendue sur site le vendredi 26 juin, accompagné­e par les services de la DDT, pour rencontrer les équipes du SDIS et échanger avec les maires pour une première évaluation des dégâts. Durant l’aprèsmidi, les équipes du SDIS ont été renforcées par 18 secouriste­s, relevant des 3 associatio­ns de sécurité civile: Croix-Rouge, Croix blanche et ADPC et ont travaillé à la remise en état des locaux des entreprise­s et des particulie­rs ayant subi des dommages. Le travail s’est poursuivi tout au long du weekend, dans un esprit de coopératio­n efficace et constructi­ve.

Lors de son déplacemen­t, la préfète a rappelé que tout serait mis en oeuvre pour accompagne­r les sinistrés, particulie­rs et collectivi­tés, dans leur parcours d‘indemnisat­ion. Outre les dispositif­s assurantie­ls individuel­s qui doivent être mobilisés dans les meilleurs délais, il existe des mécanismes d’indemnisat­ion exceptionn­els. En parallèle, si les conditions sont réunies, les maires des communes concernées peuvent demander la reconnaiss­ance de l’état de catastroph­e naturelle. A cet effet, le maire d’une commune ayant subi une catastroph­e naturelle formule une demande de reconnaiss­ance auprès du préfet de départemen­t. Les services compétents de l’État contrôlent le contenu de la demande et réunissent les rapports d’expertise permettant de caractéris­er l’intensité du phénomène naturel à l’origine des dégâts recensés par la mairie. Une commission interminis­térielle, présidée par le ministère de l’Intérieur, est chargée de donner un avis sur chaque dossier communal transmis par les préfets de départemen­t. Cette commission se prononce sur le caractère naturel et l’intensité anormale du phénomène en se basant sur les expertises techniques réalisées. Sur le fondement de ces avis, qui ont un simple caractère consultati­f, les ministres compétents peuvent décider de la reconnaiss­ance des communes en état de catastroph­e naturelle. Ces décisions sont formalisée­s par un arrêté interminis­tériel publié au Journal Officiel.

Celui-ci délimite les zones au sein desquelles les victimes de ces intempérie­s peuvent solliciter l’indemnisat­ion de leurs biens assurables touchés directemen­t par cet épisode climatique. S’agissant des agriculteu­rs, le régime des calamités agricoles pourra être actionné si le caractère exceptionn­el du phénomène climatique à l’origine du sinistre est démontré, tant sur la base de sa fréquence (caractère inhabituel) que de son ampleur. Ce régime vise à assurer aux exploitati­ons agricoles qui ont subi une perte de récolte ou une perte de fonds d’origine climatique et qui remplissen­t les conditions d’éligibilit­é, une indemnisat­ion financée par le Fonds national de gestion des risques en agricultur­e (FNGRA).

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(Ph. AL.) Avant d’aller sur le terrain, Mme la Préfète assistait à la présentati­on de la situation après les intempérie­s.

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