Le Petit Journal - L'hebdo local du Gers
Braquage à main armée chez un buraliste
Jeudi 1er février, deux individus ont commis un braquage à main armée au bureau de tabac « Le fabuleux bazar» situé à Mirande. Les deux braqueurs sont repartis avec la caisse et deux grands sacs de cartouches de cigarettes.
Il est 7h du matin quand, ce jeudi 1er février, Alexandre P, gérant du tabac «Le fabuleux bazar» situé au 38 rue du Président Wilson à Mirande, ouvre les grilles de son établissement. Un premier client entre, fait ses achats et repart tranquillement. A peine deux minutes plus tard, ce sont deux individus vêtus de noir de la tête aux pieds, avec capuche sur la tête, qui font irruption dans l’établissement, armés l’un d’un pistolet, l’autre d’un couteau. Les deux hommes, âgés tout juste d’une vingtaine d’années, menacent, couteau sous la gorge, le buraliste et réclament la caisse à Alexandre qui s’exécute sans aucune résistance. Les deux malfaiteurs ont alors rempli deux grands sacs de cartouches de cigarettes avant de quitter les lieux.
Comme l’indique la mère d’Alexandre, Armelle D, qui s’est rendue sur place après avoir reçu l’appel de son fils: «Ils ont dit à mon fils qu’ils ne lui feront pas de mal à condition qu’il ne s’oppose pas. Les voleurs auraient indiqué avoir besoin d’argent. Tout est allé très vite, ils n’étaient même pas intéressés par les tickets de la Française Des Jeux, ils voulaient juste de l’argent et des cigarettes». Pour la commerçante, «les deux voleurs avaient préparé leur coup et étaient probablement
déjà venus les lieux». repérer
LE BURALISTE CHOQUÉ
Il est installé depuis une dizaine de mois : «Il y a des vols et des cambriolages mais c’est la première fois, je crois, que quelque chose comme ça se passe à Mirande», dévoile Alexandre qui n’est pas blessé mais très choqué. Le préjudice moral est bien présent, le buraliste est en arrêt de travail. Quant au préjudice financier, il s’élève pour l’heure à environ 10 000€.
La gendarmerie et la police se sont rendues sur les lieux afin de réaliser des prélèvements et tenter d’exploiter les images de la caméra de vidéoprotection installée dans l’établissement. A l’heure actuelle, rien peut dire si l’arme était factice ou non. Les auteurs du braquage sont toujours recherchés et une enquête est ouverte.