Recherches et secours avec les radioamateurs

- Association départementale des radio amateurs au service de la sécurité civile du département du Gers)

Chaque aéronef, comprenant un avion, un ULM ou encore un planeur, est équipé d'une balise de détresse. Cette dernière fonctionne en deux modes : l'un manuel, l'autre automatique (généralement suite à un choc ou un impact).

Lorsqu'une balise est repérée par son émission permanente, elle émet un son particulier et identifiable sur la fréquence de détresse internationale 121.500 MHz. Il faut être réactif, c'est à ce moment que les radioamateurs viennent soutenir les équipes de secours dans la recherche. C'est là qu'intervient l'Adrasec 32 (Association départementale des radioamateurs au service de la sécurité civile du département du Gers).

L'association met en place également des réseaux radio supplétifs pour assurer la sécurité des personnes et des biens pendant la féria et Tempo Latino à Vic-Fezensac. Les radioamateurs déterminent dans quel azimut ou direction se trouve le signal

reçu. On tire un trait sur la carte, de radio amateur en radio amateur, de trait en trait. Des croisements se font, c'est ainsi que la balise est localisée. Les équipes au sol, équipées d'appareils plus sensibles, achèvent de déterminer la position.

Cette fois, pour les besoins de l'exercice, la balise avait été dissimulée au lac de Lupiac. Bien souvent, il s'agit d'un avion stationné sagement dans son hangar. Tous les pilotes ne font pas de "Kiss landing" ou d'atterrissage en douceur. Cela secoue la balise qui se déclenche en détectant le choc. En principe, le pilote devrait vérifier avant d'arrêter l'avion en écoutant la fréquence de détresse, mais les

étourdis ça existe aussi ! Dans de nombreux cas, le satellite intervient également.

: JFB Crédits La carte est dans l’ordinateur, cela fait gagner du temps

- Crédits : JFB L’équipe avant le départ des recherches