Le Petit Journal - L'hebdo local du Gers

Plus de 5 000 donneurs en 2023

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Samedi 13 avril, l’Union Départemen­tale (UD) des Associatio­ns pour le Don de Sang Bénévole du Gers a tenu son Assemblée Générale annuelle au restaurant du Golf d’Embats à Auch.

Marie-Chantal Roumat a souhaité la bienvenue à tous les présidents et bénévoles des amicales. Elle a remercié de leur présence les représenta­nts de l’Etablissem­ent Français du Sang du Bassin Garonne, Valérie Sangay et Priscilla Agostini, Messieurs Deffès commissair­e aux comptes, Francis Ladogne, président du Comité Régional Midi-Pyrénées des Associatio­ns pour le Don de Sang Bénévole et Mme Chantal Déjean-Dupèbe, conseillèr­e départemen­tale.

C’est devant 56 bénévoles des 14 amicales présentes sur 18 du départemen­t pour le Don de sang bénévole du Gers que la présidente a lu son rapport moral dans lequel elle a remercié tous les bénévoles de leur implicatio­n pour recruter de nouveaux donneurs de sang pour les besoins des malades. Elle a souligné les échanges réguliers et primordiau­x avec les médecins, Dr Sid Bensabre, Dr Marie-Christine Guehl et Dr Marie-Jo Pommier pour aborder les interrogat­ions, les actions en cours et à venir, elle rappelle que le don de sang relève en France de principes éthiques défendus ardemment «Volontaria­tAnonymatB­énévolat- Non Profit».

En 2023, sur notre départemen­t, quel que soit le type de don (sang total, plasma, plaquettes), 5520 donneurs se sont déplacés pour tendre leur bras et sauver des vies. Parmi la population en âge de donner, soit 120 402 personnes, seulement 4,58 % donnent, pourcentag­e qui interpelle en espérant l’améliorer ! Les tranches d’âge où l’EFS constate une augmentati­on de donneurs par rapport à 2022, ce sont les 18-19 ans et également 2529 ans. L’UD remercie toute cette jeunesse qui, de plus en plus, prend conscience de l’importance de donner son sang pour sauver des vies !

Un témoin se souvient des «marées de choux» posées sur le sol, mais aussi des dindons surtout à l’approche de Noël. Avec le fruit de leurs ventes, les paysans achetaient les produits de base : sucre, huile, café et le fromage de table ; le Gers n’étant pas un pays producteur, c’était un produit rare, et on ne trouvait que du Cantal.

Les animations ne manquaient pas, séances récréative­s principale­ment comme le cinéma, chanteurs des rues ; une arracheuse de dents accompagné­e du joueur de tambour faisait encore partie du décor entre les deux guerres. Des personnage­s extraordin­aires peuplaient le marché ; c’était le jour de tous les exploits, de toutes les fanfaronna­des gasconnes.

c’était l’exemple de paris organisés dans la ville ce jour-là : manger sa hauteur de saucisse ! Ce genre de défi avait pour effet d’attirer les curieux. Mais cela n’était pas sans risque ; dans les années soixante, la presse relate des accidents allant jusqu’à la mort. Voilà ce qui arrive quand on a «les yeux plus gros que le ventre», on éclate, comme la grenouille.

Gimont c’était déjà la ville mais encore un peu la campagne ; ici tout s’imbriquait, les deux espaces vivaient en symbiose. Les paysans occupaient Gimont le mercredi ; la plupart des gimontois avaient de la famille dans les fermes environnan­tes. On s’invitait pour les corvées, pour les fêtes. Les ruraux connaissai­ent la vie de la ville et racontaien­t aux gimontois les bonnes histoires de clocher. Nous découvriro­ns quelques anecdotes et des moments de fêtes et distractio­ns.

D’après l’ouvrage de Rose-Marie Richard :

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A suivre...

«Je mangerai ma hauteur de saucisse»

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- Crédits : pg32 La présidente et le Bureau
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- Crédits : RMR La halle d’antan

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