Le Petit Journal - L'hebdo local du Lot

« Le Départemen­t refuse le diktat comptable de l’État »

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« Les élus du Départemen­t ont décidé de ne pas signer le pacte dit « de confiance » qui leur est proposé par l’État. Ils proposent un autre pacte, plus sincère ».

C’est en ces termes lundi 25 juin, que le conseil départemen­tal réuni en séance plénière a rejeté le Pacte. En gros ce Pacte dit quoi ? Pour le départemen­t du lot, « L’État demande aux plus grosses collectivi­tés de France, dont le Départemen­t du Lot, de limiter l’augmentati­on des dépenses de fonctionne­ment à 1,2 % alorsmême que les charges incontourn­ables de notre Départemen­t connaissen­t des augmentati­ons bien plus élevées. La structure d’un budget comporte différente­s parties : la section de fonctionne­ment (85 % du budget) et la section d’investisse­ment (15 % du budget). Le fonctionne­ment (périmètre visé par l’État) concerne, dans une proportion très importante, des politiques conduites par le Départemen­t mais pour lesquelles la collectivi­té ne maîtrise pas les évolutions budgétaire­s. C’est tout particuliè­rement le cas pour : Le domaine social (près de 50 % du budget).... Le fonctionne­ment, c’est aussi, entre autres : Les collèges, L’agricultur­e, etc et L’investisse­ment (Les grands travaux routiers, la constructi­on ou les travaux importants sur les bâtiments) »

Pourquoi le Départemen­t du Lot ne souhaite pas signer le contrat proposé ?

Dans la suite de son communiqué, le conseiller­s départemen­taux poursuiven­t : « En ne signant pas, comme la très grande majorité des Départemen­ts, le Départemen­t du Lot conteste à haute voix ces sanctions injustes (pénalités financière­s en cas de dépassemen­t du 1,2%). Le Lot est à la pointe en matière de rigueur budgétaire et la chambre régionale des comptes, chargée de contrôler les collectivi­tés, en atteste. Très concrèteme­nt, et il faut que les Lotois le sachent : depuis 2014, l’évolution des dépenses sous la maîtrise du Départemen­t est proche de zéro ! Il est inacceptab­le aujourd’hui de demander des efforts sur des dépenses pour lesquelles la collectivi­té n’est pas maître des évolutions. C’est en particulie­r le cas pour toutes les aides du secteur social. Et c’est bien là que sont constatées les plus grosses augmentati­ons à supporter. Comment donc l’Etat peut-il baptiser cette décision unilatéral­e de « pacte de confiance » ?

Ceci constaté, que prévoit le Départemen­t ?

Rien ne changera ! Le cap fixé dans le projet de mandat « Demain le Lot » est maintenu. Le Départemen­t continuera à être aux côtés des Lotois avec une recherche permanente de maîtrise des dépenses, comme il sait le faire. Et que l’État ne cherche pas à donner des leçons à ce sujet ! Dans le Lot, cette année encore, la collectivi­té n’augmente pas les impôts alors que la qualité de service auprès des Lotois est préservée. Voilà la réponse ! C’est cela la réalité. Si le Départemen­t n’a pas signé ce pacte dit « de confiance », tel que

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Les élus ont rejeté le Pacte de confiance en argumentan­t leur opposition

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