Le Petit Journal - L'hebdo local du Lot

Sophie Bosselut et ses bijoux

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Sophie Bosselut, 38 ans, créatrice de bijoux, auto-entreprene­ur, de l’atelier « Kypros », a Meyssac a rejoint l’associatio­n de la boutique « Zébulon et Cie » à Martel. Nous l’avons rencontrée à la boutique martelaise, où elle expose ses bijoux en cuivre. Sophie a intégré il y a trois ans le syndicat des métiers d’art.

Parlez-nous de vous, un parcours un peu atypique non ?

J’ai commencé, à peindre avec mon père, qui m’a mis très tôt des pinceaux dans mes mains, ensuite j’ai intégré l’atelier créatif vers 7-8 ans, à « Charroux » en haute Vienne, puis je me suis tournée, vers l’art plastique, où j’ai travaillé autour du grillage. Après le collège en 3ème, j’ai eu une bonne note que j’ai obtenue en dessin, et j’ai tenté le bac d’art appliqué ; mais j’ai vite compris que ce n’était pas ma voie, je me suis donc tournée vers le métier de souffleur de verre ou j’ai obtenu le CAP. Mais là non plus j’ai compris que cela n’était un métier qui me correspond­ait. Au décès de mon grand-père j’ai découvert dans sa grange une forge et je m’y suis intéressée un peu. J’ai donc fabriqué des lames de couteaux. J’ai testé la poterie en formation, mais comme cela ne me convenait pas j’ai enchaîné avec d’autres projets. Et sur un énième projet, j’ai découvert ma voie, le cuivre. En faisant une formation à l’AFPA à Limoges, sur le cuivre cela m’a rappelé la forge de mon grand-père.

Le cuivre une

matière noble et malléable ?

Oui et c’est une matière qui me convient parfaiteme­nt et en plus nous sommes très peu de personne à réaliser des pièces en cuivre. C’est un lien avec la forge et le verre, car c’est un métal que l’on peut frapper à froid, mais qui demande quand même une chauffe. Le lien entre les deux est principale­ment la base des émaux d’art.

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Sophie Bosselut et le cuivre

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