Le Petit Journal - L'hebdo du Lot-et-Garonne
Au travail, j’y vais autrement !
Challenge de la mobilité 2017
La remise des récompenses du Challenge de la mobilité s’est effectuée jeudi à l’Agglomération d’Agen en présence des structures participantes et de Pascal De Sermet,viceprésident de l’Agglomération, en charge des transports.
La 4ème édition départementale (7ème au niveau régional) organisée par l’ADEME et le club de la mobilité, s’est tenue le 21 septembre dernier. 183 salariés de 14 établissements ont joué le jeu du déplacement « vert ». Il a été démontré, d’après une enquête effectuée avant et après le challenge que les habitudes des participants se sont modifiées. Ainsi, 64 % des salariés se sont reportés vers des pratiques plus douces en matière de transport : 45 % au moins hebdomadairement et 31% quotidiennement. La récurrence de l’opération semble avoir un réel impact sur les comportements et ce challenge est considéré comme un outil efficace pour inciter les salariés à délaisser leurs véhicules pour des modes de transports plus économiques et écologiques.
La Caisse Primaire d’Assurance Maladie de Lot-et-Garonne, dirigée par Bénédicte Samson, s’est portée acquéreuse de deux vélos et de deux voitures électriques et se donne pour objectif d’acheter très prochainement un véhicule hybride.
Pascal De Sermet, maire de Colayrac-Saint-Cirq n’est pas en reste car il compte bien acquérir deux véhicules électriques, soi l’Etat ne lui met pas des bâtons dans les roues ! Si la pratique du vélo se développe, les transports en commun peinent à convaincre en Agglomération d’Agen, contrairement à des villes comme Bordeaux où le bus est devenu une évidence, offrant aux usagers un gain de temps considérable et permettant des économies non négligeables. Pour ce nouveau défi, le covoiturage qui a obtenu la préférence de 30% des salariés mais la marche et le vélo auront séduit 62 % des participants.
Une piste cyclable en projet
Une piste reliant Saint-Hilaire à Saint-Sixte devrait voir le jour à moyen terme. Qui plus est, une prime d’un montant de 250 euros, subventionnée à 80 % par le Territoire à énergie positive pour la croissance verte (TEPCV) pourra être versée aux entreprises et aux usagers désireux d’acquérir un vélo électrique. Le télétravail suscite également un intérêt croissant et pourrait bien se démocratiser à l’avenir, comme c’est déjà le cas chez nos voisins européens. Cette journée de sensibilisation, désormais bien ancré dans le paysage aggloméré n’en est qu’à ses balbutiements. Gageons que dans les années futures, les entreprises seront de plus en plus nombreuses à se solidariser pour préserver la planète en consommant moins de CO2 et de carburant et pour désencombrer les routes. Question de survie !