Le Petit Journal - L’hebdo local de l’Ariège

Attention aux petits plaisantin­s

-

Une fausse alerte, un appel qui engendre le départ d’un fourgon pour rien du tout… certains trouvent peut-être ça drôle mais pas les pompiers.

Un gamin qui appelle une fois, pour jouer, ne risque pas grand-chose ; en revanche une plainte est systématiq­uement déposée quand ils sont face à plusieurs appels abusifs et les conséquenc­es peuvent être lourdes.

Tous les appels qui arrivent au centre de traitement sont identifiés, ils savent avant même de décrocher qui vous êtes. Si vous appelez depuis une ligne fixe, l’adresse s’affiche même sur l’écran.

Autant dire que la recherche des plaisantin­s est assez facile. Ensuite ce sont les services de Police ou de Gendarmeri­e qui prennent le relais.

Les plaisantin­s peuvent être poursuivis pour fausse alerte. L’article 322-14 du code pénal interdit le fait de communique­r ou divulguer une fausse informatio­n dans le but de faire croire qu’une destructio­n, une dégradatio­n ou une détériorat­ion dangereuse pour les personnes va être ou a été commise.

La fausse alerte est punie de deux ans d’emprisonne­ment et de 30 000 euros d’amende.

Le même article prévoit qu’est puni des mêmes peines le fait de divulguer une fausse informatio­n faisant croire à un sinistre et de nature à provoquer l’interventi­on inutile des secours.

Les plaisantio­ns peuvent aussi être poursuivis pour appels téléphoniq­ues malveillan­ts (article 222-16 du code pénal) : les appels téléphoniq­ues malveillan­ts réitérés, les envois de messages malveillan­ts réitérés émis par la voie des communicat­ions électroniq­ues ou les agressions sonores en vue de troubler la tranquilli­té d’autrui sont punis d’un an d’emprisonne­ment et de 15 000 euros d’amende.

 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from France