Le Petit Journal - L'hebdo local de l'Aude
Un retour sage
La japonaise, qui voit le jour en 1992, s'est vendue à plus de 2,5 millions d'exemplaires distillés sur 5 générations. Longtemps synonyme de voiture sportive, elle est de retour dans une unique version assagie qui permet d’accéder à l’univers Subaru. Essai entre les routes du Vexin et la Place de l’étoile.
Les plus sportifs auront du mal à reconnaître leur idole qui s'est illustrée en championnat du monde des rallyes. Ses lignes rondouillardes ont laissé place à des traits plus tirés pour plus de dynamisme et de modernisme. Elle repose sur la nouvelle plateforme de la marque. Son regard s'apparente au SUV XV avec d’élégantes optiques abritant des projecteurs LED. Le constructeur les apparente à des yeux d'aigle... Ils sont directionnels, mais seulement sur les finitions Premium et Luxury. Le dessin des feux de jours est prolongé par une jolie virgule chromée dans les écopes des anti-brouillards. La calandre verticale est également cerclée d'un jonc chromé. De profil, l'impreza conserve la ligne bi-corps des dernières générations, une configuration sobre et fonctionnelle. La japonaise repose sur des jantes en alliage de 18 pouces sur notre version Luxury (17 en premium et 16 en acier sur l'entrée de gamme Access). Le haut de la poupe est largement inspiré, voir copié, du XV. Les feux s'étirent donnant l'illusion d'un véhicule plus large. Quant au becquet, il est livré dans la teinte de la carrosserie. Avec ses 4,46 m, la berline compacte voit le volume de son coffre atteindre 1310 litres banquette rabattue.
VIE À BORD
Économie d’échelle également pour le poste de pilotage, la planche de bord est en tout point identique à la version baroudeuse. C'est un véritable cockpit où chaque fonction est bien à sa place. Devant le conducteur, la configuration des éléments du combiné reste classique, mais très bien lisible. Un petit écran coincé entre tachymètre et compte tour vous relatera diverses infos de conduite dont les consignes pour le régulateur adaptatif. Perché en haut de console, et visible des autres passagers, un autre écran affichera les consommations, les températures et les informations de l'eyesight. Véritable ange gardien de la route, grâce à divers capteurs, dont deux « yeux » disposés de part et d'autre du rétroviseur intérieur, le système scanne la route en permanence et se tient prêt à déclencher le freinage anti-collision ou à moduler le régulateur en fonction du véhicule devant vous. Le système, très complet, peut aussi maintenir le véhicule dans votre voie, s'il détecte un assoupissement par exemple. La nouvelle compacte dispose aussi d'autres commodités comme l'accès et démarrage sans clé, l'allumage et la commutation automatique des feux de route ou encore la clim bi-zone. En entrée de gamme, l'écran multimédia de 6,5 pouces offre les fonctions Apple Car Play et Android Auto. Il passe à 8 pouces sur les versions supérieures et offre la navigation sur Luxury. La caméra de recul apparaît dès le deuxième niveau de finition. Durant notre essai nous avons apprécié le confort et la position de conduite.
MOTORISATIONS ET TARIF
La nouvelle Impreza est malheureusement disponible avec une unique motorisation... Finie la monstrueuse et fougueuse sportive... L’hyperactive est maintenant sous antidépresseur avec 115 ch délivrés par un bloc 4 cylindres à plat (Boxer), spécialité de la marque. Ce 1,6 litre, également disponible sur le SUV, s'est toutefois montré assez énergique, car la berline, avec ses 1376 kilos, est plus légère que le baroudeur XV. La puissance, distribuée sur les 4 roues, est transmise par une boite de type CVT dénommée Lineartronic dont le constructeur avoue l'avoir réétalonnée. Cela s'est vérifié sur notre parcours, l’accélération fût linéaire et sans àcoup. Le silence était aussi au rendez-vous. Pas de palette au volant toutefois pour cette version sage. Avec l'impreza, vous entrez dans l'univers Subaru, cette unique version vous sera facturée 23 990 € (Access) 25 490 € (Premium) 28 490 € pour notre version d'essai Luxury.