Sous la plume de Louis

Poète Saissagais

Qu’ont-ils fait les enfants dans les plaines afghanes,

Pour subir tant de fois la morsure du froid ?

Barbus dégénérés, luttes partisanes

Remplissent leur regard d’épouvante et d’effroi.

Faudrait-il pour tarir vos velléités guerrières,

Qu’un concert de nations trace votre destin ?

Creuser des trous béants, ériger des barrières

Afin d’éradiquer morbide instinct.

Faudrait-il qu’un tyran aidé de mercenaires,

En offensant les dieux botte vos culs osseux ?

Rien n’est plus outrageant, querelleurs congénères,

Que de voir des enfants amaigris et crasseux. vos votre

Allah, brise l’ardeur des guerriers fanatiques,

Les bougres exaltés usent de ta bonté.

Proscis cette burka des textes coraniques

La femme est un trésor d’une immense beauté.

Montrez-nous le regard enfoui sous les dentelles ;

Afghane, de tes yeux, les saphirs sont jaloux,

Dévoile la splendeur de tes sombres prunelles.

Les mêmes font l’orgueil des gitans andalous.

Lorsque, redescendus des collines fumantes

Kaboul martyrisé vous fêtera vainqueurs,

A Kandahar ou ailleurs, des factions turbulentes

Attiseront le feu d’ancestrales rancoeurs.

Louis Ruiz “Beauté crépusculaire”