Le Petit Journal - L'hebdo local de l'Aveyron
Chiffres en hausse: Soyez vigilant!
Un cambriolage dure trois minutes. La population doit être sensibilisée. il faut être vigilant.
L’an passé n a compté 1 006 cambriolages dans le département, un chiffre en hausse de 15 %. Dans les seuls logements, le chiffre passe de 445 en 2015 à 532 en 2016, soit une hausse de 19,5 %.
Les cambriolages. Un phénomène qui inquiète tout un chacun, ils sont en hausse mais restent peu violents. Impossible d'obtenir des chiffres, en période de réserve les services de l’État ne sont pas en mesure de communiquer des chiffres ou statistiques. L'an passé n a compté 1 006 cambriolages dans le département, un chiffre en hausse de 15 %. Dans les seuls logements, le chiffre passe de 445 en 2015 à 532 en 2016, soit une hausse de 19,5 %.
Pour ce qui est des vols avec violence, avec 58 faits enregistrés, le taux aveyronnais reste près de 8 fois inférieur à la moyenne nationale. « La situation est maîtrisée », affirme le préfet. Pour les vols avec arme, le nombre d’affaires est passé de cinq faits en 2015 à six pour 2016.
Les secteurs périurbains, comme ruraux sont concernés. De la même manière que les habitations. Mais aussi les locaux industriels. Les entreprises ou les commerces sont visés. Il est capital de sensibiliser les gens sur ces faits nocturnes. La vidéo protection est une mesure simple qui s'avère être efficace et notamment dans les enquêtes qui sont, généralement longues.
Dans les départements où se type de délinquance est important, la gendarmerie a créée le Gelac (Groupe d»enquête de lutte anti-cambriolages).
Il faut s'adapter à l'évolution de la délinquance en créant une "task force" pour répondre efficacement à cette priorité opérationnelle. Les forces de l’ordre veulent ainsi protéger la population et répondre à ce sentiment d'insécurité que peut créer un cambriolage dans sa maison. Quatre militaires de la compagnie sont chargés de démanteler les réseaux et les équipes itinérantes capables de frapper plusieurs fois par joursur de vastes zones. Entre flagrant délit et embuscade. Ils traquent la moindre trace permettant d'identifier des pistes de travail en établissant, notamment, des rapprochements entre les faits et en collaborant avec les unités limitrophes.
Créer de l'insécurité chez les cambrioleurs
Policiers et gendarmes insistent sur la nécessité de sensibiliser la population à des allées et venues suspectes ou à du démarchage. Les gens doivent développer cet état d'esprit qui peut, lors de l'enquête, nous fournir des éléments déterminants. Souvent, les gens apportent des témoignages a posteriori.
La population doit avoir le réflexe de prévenir lorsqu'elle remarque quelque chose de suspect ou de relever une plaque d'immatriculation d'un véhicule qui circulerait dans un lotissement.
Globalement, plus les enquêteurs ont d'informations, plus ils seront efficaces. Il vaut mieux dérangé les gendarmes pour rien plutôt que de passer à côté d'un renseignement utile aux enquêteurs. Côté police, mêmes consignes.
Rien n'est jamais acquis et les statistiques peuvent s'inverser à tout moment. Et pour battre en brèche certains argumentsc selon lesquels les tentatives de cambriolages seraient comptabilisées, pour des rai- sons de statistiques comme des dégradations de bien, le directeur indique: « Les dégradations restent stables. On y est extrêmement attentifs».
Par ailleurs, l’on se doit de préciser que les tentatives de cambriolages sont comptabilisées comme des cambriolages. On ne fait pas passer des tentatives de cambriolages pour des dégradations. Et ce d'autant que celles-ci sont, elles aussi, en très légère baisse.
Il faut vraiment que la population ait le réflexe de composer le 17 si elle remarque un détail suspect. L'objectif est de créer de l'insécurité chez les cambrioleurs…
Les secteurs périurbains, comme ruraux sont concernés La population doit avoir le réflexe de prévenir lorsqu’elle remarque quelque chose de suspect