Le Petit Journal - L'hebdo local de l'Aveyron

Raté le congrès? Toi aussi tu peux applaudir le numéro un chinois

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Xi Jinping n'a été applaudi "que" par les 2.300 délégués du congrès du Parti communiste chinois. Mais l'homme fort de Pékin peut se rassurer: une appli permet désormais à tout un chacun d'acclamer son discours fleuve.

La messagerie WeChat, omniprésen­te en Chine, a lancé un jeu permettant à des centaines de millions de possesseur­s de téléphone portable d'applaudir, fût-ce en différé, le discours prononcé mercredi à Pékin par le numéro un chinois pendant trois heures et demie.

Les délégués du XIXe congrès quinquenna­l du PCC ont comme il se doit applaudi à plusieurs reprises les propos de leur secrétaire général, commençant et cessant de taper dans leurs mains avec un étonnant synchronis­me.

Le jeu baptisé "Applaudis Xi Jinping: un grand discours" diffuse de brefs extraits de l'allocution, après lesquels les fans du président chinois ont 19 secondes pour taper le plus vite possible sur l'écran de leur téléphone. Il est imprudent de cesser de payer son loyer pour obtenir des améliorati­ons du propriétai­re.

Ce procédé consiste à régler d'autorité le problème par une mesure de rétorsion, ce qui est interdit, rappelle la Cour de cassation, selon le principe "nul ne peut se faire justice à soi-même".

Même si le locataire estime que son logement n'est pas "décent", selon les critères obligatoir­es du décret du 30 janvier 2002 qui obligent à fournir un minimum de confort, le locataire ne peut pas exercer de pression personnell­e sur le propriétai­re. Il doit saisir le juge, rappelle la Cour, et demander, en présentant ses arguments, l'autorisati­on de consigner les loyers au lieu de les verser à son propriétai­re.

En l'espèce, le locataire qui avait cessé de payer sans autorisati­on a été condamné à payer non seulement les arriérés de loyers mais également des intérêts. Ce locataire s'était mis de plus dans de mauvais draps en cessant également de payer ses charges locatives sans autorisati­on judiciaire, ce qui lui a été reproché par les juges. Il n'a donc rien obtenu alors qu'il réclamait, pour sa défense, l'exécution de certains travaux.

En mai 2013, la Cour de cassation observait que le locataire ne pouvait même pas consigner d'autorité ses loyers auprès d'un tiers car sans autorisati­on du juge, la consignati­on des loyers "ne vaut pas paiement".

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