Le Petit Journal - L'hebdo local du Gers
Diabète et gourmandise…
C’est dans le cadre d’un partenariat avec la Ville, les écoles primaires, le collège que l’association « Diab’Arpège » a pu organiser une dégustation gratuite de petitsdéjeuners (Merci aux boulangers locaux, à Gers Farine et Aux Moulins, qui ont fourni le pain -de 4 sortes- !) sous la halle, Place de la République ce mardi. Divers ateliers étaient mis en place par des professionnels de la santé et les associations concernées par cette maladie pour répondre aux questions d’un public qui a été plutôt nombreux dans cette opération de sensibilisation de la population au diabète au travers de l’alimentation. Thé, café smoothies et confitures (aimablement fournies par Mylène Costa, infirmière locale) aidèrent les élèves du Lycée Pardailhan (section Hôtellerie) à préparer ces petits déjeuners proposés au public. Plusieurs stands permettaient au public de s’informer sur cette maladie avec la participation de l’AFD (association française des diabétiques), le Centre Hospitalier général du Gers, la CPAM/32 et de nombreux professionnels et notamment les docteurs : Mme Chaoui, M. Pulcrano, Mme Wagner (à l’origine de l’association), M. Laugnier, M. Castillo-Ros, Roselyne Mur (infirmière en charge de l’éducation thérapeutique au CHG/32), mais aussi l’IFSI (l’école d’infirmières d’Auch) et des infirmières (Mmes Jean, Miniconi, Costa). A noter enfin, la présence de l’association Koréakor et de Proxiform pour la partie exercices physiques.
Incontournable quand il s’agit d’alimentation, André Daguin parrainait cette opération. André Daguin, le Chef étoilé que l’on ne présente plus (le magret grillé : c’est lui!) avait sa petite idée sur, justement l’alimentation : «Le Gras ? Je suis contre le fait de supprimer le gras, le sucre, etc., c’est une hérésie ! Il faut éduquer pour maîtriser ! Le Gras notamment, il faut en manger et je rappelle que la graisse d’oiseau (dont les canards!) est la plus proche des graisses végétales. Ce sont celles qui sont issues des animaux qui procurent le plus de déchets toxiques. Et le cuisinier que je suis dit que nous devons nous les professionnels du piano être les interfaces avec les médecins. On sait, on pratique, on forme et je sais aussi que de plus en plus les organismes de formation ne sont pas indifférents à la démarche !».