Giorgio Moroder : « Je déteste danser »
Il a composé la musique de « Flashdance » et de « Midnight Express ». Pour son come-back, il nous ouvre son livre d’or.
Ce retour devrait figurer dans le livre des records. Après trente ans d’absence, à 75 ans, le dieu du synthétiseur sort un nouvel album, entouré de Britney Spears, Kylie Minogue, Sia et Charli XCX. Et dire que, l’année dernière, ce gentil moustachu grisonnant vivait tranquillement de ses millions d’albums vendus, époussetant ses trois oscars et ses quatre Golden Globe entre deux parties de golf… Jusqu’à ce que les Daft Punk viennent le sortir de sa « Je lui ai envoyé la chanson “Cat People” en 1981 pour qu’il écrive less paroles, avant de le retrouver chez lui, à Montreux, en Suisse. J’étais étonné parce qu’il m’avait donné rendez-vous à 9 heures du matin pour l’enregistrement, alors qu’aucun chanteur au monde ne se pointe au studio avant 15 heures ! Lui, il est arrivé pile à l’heure, et en deux prises c’était bouclé. Tout le monde était bouche bée. Le professionnel, c’est lui ! » « Debbie Harry est une très jolie fille. le. Quand je composais la BO du film “American Gigolo”, j’avais envie de faire une chanson avec elle. On s’estst retrouvés à New York avec son groupeupe Blondie, elle a écrit les paroles et, enn un après-midi, c’était dans la boîte. Le titre de la chanson ? “Call Me”. J’ai même voulu faire leur album, maiss ils n’arrêtaient pas de se disputer, doncc j’ai laissé tomber. Depuis, je n’ai plusus jamais travaillé avec un groupe, je ne suis pas assez patient ! » retraite, à Los Angeles, en l’invitant à participer à leur nouvel album, « Random Access Memories. » Infatigable (le titre d’une de ses nouvelles chansons est « 74 Is the New 24 »), l’homme qui a composé les plus grandes musiques de film, de « Midnight Express » à « Flashdance », rêve de jouer le rôle d’un Latin lover dans un film et s’apprête à produire le prochain album de Lady Gaga. Giorgio Moroder a invité Le Point à découvrir quelques-unes des planètes qui gravitent dans sa galaxie « Deja vu », de Giorgio Moroder (Columbia).