Faire une société d’adultes
Qu’est-ce qui pourrait rendre les Français heureux de leur identité ? L’action ! Tous azimuts. Faire, c’est être acteur du bonheur des autres et du sien propre. Les peuples de faizeux jouissent à la folie de leur identité. Les nations de diseux se liquéfient dans la neurasthénie. Rien ne décalcifie comme l’action sans dérobade !
Quelles actions ? Toutes ! Entrepreneuriales, citoyennes, amoureuses. Rattraper un train qui entraîne votre belle (pour être là, à l’arrivée, lorsqu’elle descendra du wagon) évite de rester à quai. Inventer une entreprise est jubilatoire. Fonder une association active, c’est courir le risque absolument jouissif de rencontrer les autres en réglant un problème. Quoi qu’on dise (à raison), devenir élu local reste requinquant (plutôt que d’entrer dans un gouvernement) parce qu’on agit réellement.
L’horreur, pour un grand peuple, c’est l’inaction, le faire-semblant érigé en ligne politique, le manque d’objectifs clairs et le refus de sauter l’obstacle.
La dépression assurée, pour une nation aussi vigoureuse que la nôtre, est due à la résignation sans fin des peine-à-jouir.
Les diseux bandent mou, la France n’en veut plus ! Ils trahissent son identité, qui fut modelée par des acteurs culottés, pas par des spectateurs. Ras le bol de tous les effrayés de la vie, les freineurs assermentés, les éviteurs et les aime-petit ! Soyons tous goinfres d’actions mesurables.
Voilà pourquoi avec le mouvement des Zèbres nous avons décidé de refaire du bonheur un mot français. Afin d’atteindre les objectifs que nous sommes en train de nous fixer gaillardement, nous ne fédérons que des faizeux qui font leur part, pas des diseux. En constituant en ce moment des « Bouquets de solutions efficaces » qui marchent déjà, nous sommes en train de passer du mille-feuille d’initiatives positives à la mayonnaise. Le mouvement se met en mouvement. Il s’agit de réduire les fractures, d’atténuer les douleurs, de donner un nouvel horizon et dire qu’il est possible de changer tout de suite la réalité des Français. Le sujet des Zèbres, c’est de