Mauvaise vague pour Hollande et Sarkozy
Les ténors de tous bords subissent des baisses… sauf Juppé.
Adeux ans de la présidentielle, trois des quatre candidats les plus cités suscitent le plus grand rejet. Dans ce classement funeste, François Hollande, 77 % de mauvaises opinions, devance Marine Le Pen (71 % d’avis défavorables) et Nicolas Sarkozy (66 %). Seul Alain Juppé échappe à cette vague de rejet. Le maire de Bordeaux conserve et renforce son avance en termes de popularité avec 57 % de soutiens (+ 2). Chez les sympathisants Républicains, il fait quasiment jeu égal avec Nicolas Sarkozy (72 %), qui ne le devance que d’un point. En fait, Alain Juppé a compensé, ce mois-ci, son handicap auprès des sympathisants FN (45 %, + 11 points) par rapport au président des Républicains (46 %, – 5 points).
Nicolas Sarkozy subit du reste un mois de juin épouvantable, puisqu’il enregistre la plus grosse chute (31 %, – 6 points). Sans doute sa petite phrase sur les « fuites d’eau » à propos des migrants. Il chute de la 10e à la 18e place du classement. Il pourra toujours se consoler en se comparant à François Hollande, qui perd de nouveau 4 points (20 %) et tout le bénéfice de l’effet Charlie. Le chef de l’Etat perd 9 points chez les jeunes (18-24 ans) et auprès des sympathisants PS, conséquence tout à la fois de la loi Macron et de l’intervention musclée des forces de l’ordre auprès des migrants. Manuel Valls, dont le voyage berlinois s’éloigne, limite la casse : 37 % de bonnes opinions, en baisse de 2 points. L’opération d’Arnaud Montebourg sur le congrès de Poitiers n’est pas plus couronnée de succès (– 2 points). Marine Le Pen n’est guère plus à la fête : son quatrième mois de baisse consécutive la situe à 25 % de bonnes opinions. Elle atteint ainsi son plus bas niveau depuis août 2011
Quel jugement portez-vous sur l’action des personnalités politiques suivantes ?