À « Terminator »
une « fille de la campagne » a lentement appris à devenir la femme qui pose aujourd’hui en couverture de Vogue. Une femme à qui l’on a proposé le très convoité « Cinquante nuances de Grey » et qui s’est offert le luxe de refuser. Car, si la nudité ne l’effraie pas – elle l’a amplement prouvé –, la comédienne craint en revanche d’être « étiquetée et coincée dans une case » . Elle se découvre d’ailleurs beaucoup moins ces dernières saisons. « Il y a plein d’autres personnages qui se déshabillent maintenant dans la série, donc ils ont en quelque sorte réduit mon compteur d’apparitions de seins » , plaisante-t-elle.
Alors qu’elle s’applique à nous expliquer la façon dont elle envisage le futur, débarque Arnold Schwarzenegger en personne (photo ci-dessus). Terminator passe claquer la bise à sa nouvelle Sarah Connor. « C’est la meilleure, la meilleure ! » proclame-t-il à la cantonade, avant de disparaître aussi soudainement qu’il est apparu. « Arnold m’a appris ce que c’est qu’être la personne vers laquelle tous les regards se tournent » , confie Emilia Clarke, pour qui cette « leçon en professionnalisme » ne devrait pas être inutile. En acceptant de relancer avec Schwarzy la saga culte, Emilia Clarke a franchi un cap supplémentaire vers la gloire hollywoodienne. L’a-t-elle planifié ? « A l’époque du tournage, je me suis beaucoup interrogée sur le type de carrière que je voulais et ce qu’il faudrait que je fasse pour y parvenir. Je suis revenue à “Game of Thrones” et c’était comme rentrer à la maison. Je me suis dit : au diable les plans, tout ce que je veux, c’est des jobs qui me rendent heureuse. » « Terminator Genisys », sortie le 1er juillet. Il avait promis de revenir, le revoilà ! Treize années ont beau s’être écoulées, laissant le temps à Terminator de devenir Governator et d’afficher de nouvelles rides, rien n’a vraiment changé. Arnold Schwarzenegger est une machine à laquelle nul ne résiste. Qu’on raffole ou non des histoires de cyborgs destructeurs, force est de reconnaître le charisme animal de l’acteur. Quant au reste… importe-t-il tant ? John Connor, le chef de la résistance contre les robots, envoie dans le passé le sergent Kyle Reese pour protéger sa mère, Sarah… Mais le passé a changé et la jeune femme sait désormais se défendre toute seule. Bref, on efface l’ardoise et on recommence. On joue des charmes d’Emilia Clarke dans cet univers par ailleurs 100 % masculin et on saupoudre le tout de combats interminables, mais parfaitement chorégraphiés, pour offrir un spectacle à la hauteur de notre pop-corn.