Sur un arbre perché
Envie de vous réfugier comme un écureuil à la cime des arbres pour vivre dans un cocon douillet entouré de branchages ? Depuis quinze ans, Alain Laurens, le fondateur de La Cabane perchée, concrétise ce rêve d’enfant. Avec Daniel Dufour (aquarelliste-concepteur) et Ghislain André (compagnon charpentier), leur atelier vauclusien a construit plus de 350 cahutes en Europe, en Russie, aux Etats-Unis. « Chaque cabane ressemble à son propriétaire et à l’arbre qui l’accueille. A partir de 5 mètres du sol, on perçoit le monde différemment. Se réveiller en admirant la campagne est un vrai bonheur », vante le trio. Sa méthode constructive exclut toute grosse branche coupée ou clou planté dans l’arbre. Des anneaux en métal caoutchoutés fixés autour du tronc maintiennent la maisonnette pouvant atteindre 30 mètres carrés. La Cabane perchée construit également des passerelles fixes et des ponts de singe reliant les arbres entre eux ou donnant accès aux cabanes. Mais aussi de larges terrasses, des tours de guet… sans oublier les indispensables escaliers en colimaçon. Leur tout nouveau livre « Rêvons perchés, cabanes autour du monde » (La Martinière, 39 €) montre la diversité de leur production, parfois aussi confortable qu’un hôtel de charme. Faute de pouvoir faire construire ce type d’écologis, les particuliers peuvent tenter l’expérience parmi de nombreux sites touristiques de vacances louant ces drôles de nids. Comme le grand bol d’air que propose La Clairière aux cabanes, au sein de la forêt vosgienne. Toilettes sèches, chauffage électrique, poêles à bois… Ses six cabanes sur pilotis accueillent les couples mais aussi les familles nombreuses. A l’image du module La Tribu perchée, qui regroupe trois cahutes et héberge jusqu’à onze Tarzan en herbe