Petit mais costaud
Eclaireur. Avec le NX300h, un modèle hybride entièrement nouveau, Lexus fait enfin son apparition dans la catégorie des SUV compacts. La branche premium de Toyota était jusqu’alors pionnière sur le marché très disputé des SUV. Le RX, notamment, le grand frère du NX, avait été lancé en 1998.
Jeune pousse. Première mission de cette mouture : marquer les esprits les plus jeunes afin de conquérir un nouveau public. On le devine en découvrant sa silhouette athlétique, avec une ligne de toit abaissée et plongeante, accompagnée d’une calandre proéminente. Le constructeur a soigné le moindre détail car, sur les flancs, les poignées de porte dissimulent totalement la serrure tandis qu’une lampe fait office d’éclairage d’accueil et de sol quand le conducteur s’approche…
Miroir, miroir. Dans l’habitacle spacieux, le conducteur haut perché est entouré de belles matières comme le plastique moussé, le cuir matelassé ou les inserts en bambou. Un procédé de polissage du bois, habituellement utilisé pour les pianos de concert, a été inauguré : un traitement empêche toute réflexion des éclairages alentour. Près du levier de vitesse on trouve même, délicate attention pour ces dames, un petit miroir amovible ! Sous l’horloge analogique, un pavé tactile permet de piloter du bout des doigts les commandes radio ou GPS, tandis que les informations de conduite sont projetées sur la base du parebrise grâce à l’affichage tête haute.
Pilotage automatique. Grâce aux caméras situées autour de ce 4 4 hybride, puissant mais sobre avec une conso contenue de 5,2 litres aux 100, le grand écran central affiche une vision panoramique. Parfait pour déceler un obstacle dans l’angle mort quand on sort d’une place en marche arrière. Et sans le moindre décibel grâce au démarrage en mode électrique