Fiat Tipo, la belle affaire
Lacune comblée. Constituée de citadines – dont l’inévitable 500 –, de crossovers et bientôt d’un cabriolet, la gamme Fiat ne disposait pas encore jusqu’ici d’une classique berline compacte, pourtant essentielle sur le marché européen. Une lacune comblée par cette nouvelle Tipo déclinée au choix en trois silhouettes : 4-portes avec malle arrière, 5-portes avec hayon, ou enfin break pour les déménageurs amateurs avec un volume de chargement de 550 litres. Rationnelle. Maligne, la Tipo cache sous une carrosserie aux lignes consensuelles – mais habilement rehaussées d’une calandre scintillante – une version étirée au maximum de la plateforme des citadines 500 et Panda. Terriblement rationnelle et typiquement Fiat, cette recette permet de garantir un rapport prix/ habitabilité sans concurrence pour le marché européen actuel avec un tarif qui démarre à 12 490 euros pour la 4-portes, 13 990 euros pour la 5-portes, celui du break n’ayant pas encore été annoncé. Essentielle. Pour ce prix, vous avez droit en série à une climatisation manuelle, six airbags, les vitres électriques et une radio connectée. Vous avez dit « low cost » ? Erreur, la Tipo est plutôt une voiture « essentielle » qui, en configuration 5 portes, pourrait bien détourner certains clients des références du segment que sont les Peugeot 308, VW Golf ou Renault Mégane grâce à un niveau de finition tout à fait correct : les matériaux sont de bonne qualité et bien ajustés, l’ergonomie soignée et les sièges rembourrés, comme sur une grande. Alerte. Volant en mains, la Tipo se montre suffisamment alerte pour assurer les déplacements quotidiens en famille et même, pourquoi pas, de longs trajets grâce à une suspension confortable. Pour une utilisation routière, il est toutefois recommandé de choisir le moteur 1,6 Multijet turbo diesel, moins bruyant et nettement plus vigoureux en reprises que le petit 1,3 Multijet