Du 6 au 24 juillet, le Festival d’Avignon, 70e édition !
La programmation 2016 du directeur, Olivier Py, est à l’image de l’exigence du fondateur du festival, Jean Vilar.
« Le ciel, la nuit et la pierre glorieuse » : soixante-dix éditions du festival revues par La Piccola Familia de Thomas Jolly. Du 6 au 24, jardin Ceccano.
« Qué haré yo con esta espada ? » , mise en scène d’Angelica Lidell : entre l’horrible et le sublime, les spectacles de la brûlante Catalane sont toujours suffocants. Du 7 au 13, cloître des Carmes.
« 2666 » , d’après Roberto Bolaño, mise en scène de Julien Gosselin : L’une des créations les plus attendues, le fameux roman de Bolaño adapté par le jeune metteur en scène qui avait brillé avec « Les particules élémentaires » à Avignon, en 2013. Attention ! Durée 12 heures. Du 8 au 16, La Fabrica.
« Prométhée enchaîné », « Eschyle, pièces de guerre » : mise en scène au cordeau, simplicité de style, Eschyle est sublimement servi par Olivier Py. Du 6 au 23, spectacle itinérant.
« Karamazov » : la carrière de Boulbon s’ouvre à nouveau pour accueillir la folie dostoïevskienne, mise en scène ici par Jean Bellorini, moliérisé en 2013 pour « La Bonne âme du Se-Tchouan », de BertoltBrecht. Du 11 au 22, carrière de Boulbon.
« Place des héros » , de Thomas Bernhard, mise en scène de Krystian Lupa : oui, c’est en lituanien surtitré, oui, ça dure 4 h 15, mais les specateurs sortent en larmes, conquis. Du 18 au 24, l’autre scène du Grand Avigon, Vedène (navette).
« ESPÆCE » , d’Aurélien Bory – dont chaque chorégraphie est un enchantement – convoque Georges Perec. Du 15 au 23, Grand opéra Avignon.