Sobriété exigée
Turbo. Réduction des émissions de CO2 oblige, Porsche a dû se résoudre à remplacer le 6-cylindres 2,7 litres du Boxster par un 4-cylindres 2 litres. L’ajout d’un turbocompresseur permet néanmoins à ce nouveau bloc de développer 35 chevaux de plus (300 contre 265). Bilan : la consommation baisse de 0,8 litre aux 100 sur le cycle officiel et les performances progressent. Coccinelle. Puisant dans sa riche histoire, Porsche a choisi l’appellation 718 en hommage à une barquette de course construite entre 1957 et 1962, quand le constructeur allemand n’utilisait encore que des 4-cylindres à plat. Cette architecture était héritée de la Volkswagen Coccinelle, à partir de laquelle la première Porsche (la 356) avait été développée. Le premier 6-cylindres de la marque n’est apparu qu’en 1963 avec le lancement de la 911. Entrées d’air. Le 718 a beau fortement ressembler au Boxster précédent, il n’en reprend quasi aucun élément de carrosserie. Il s’en distingue notamment par des entrées d’air latérales élargies, qui, outre l’alimentation en air du moteur, doivent désormais permettre de refroidir l’air comprimé par le turbocompresseur. A l’intérieur, les évolutions se limitent à un nouveau volant à 3 branches doté d’une molette de sélection pour les différents modes de conduite et à l’adoption d’un écran tactile de 7 pouces. Tessiture. C’est évident au premier coup d’accélérateur : ce flat-4 ne chante pas aussi haut que le flat-6 qu’il remplace. Ce changement de tessiture est notamment audible lorsque la capote est abaissée, une opération qui ne prend qu’une dizaine de secondes. Cela n’empêche pas ce 718 Boxster S de rester l’un des cabriolets les plus plaisants à conduire du moment sur une route de montagne, grâce à la rigueur de son comportement et à l’équilibre parfait que lui procure son architecture à moteur central arrière