Le grand retour du Rubik’s Cube
Inventé en 1974 par le sculpteur hongrois Erno Rubik, le Rubik’s Cube ne s’est jamais aussi bien vendu en France. Plus de 1 demi-million d’unités s’y sont écoulées en 2015, soit 70 % de plus que l’année précédente. Surtout, il est de plus en plus pris au sérieux dans les collèges : il existe un tournoi interscolaire, Inter Rubik, et le maniement du cube aux 43 trillions de possibilités est encouragé par l’équipe du Kangourou des mathématiques, un concours prisé chez les collégiens. La World Cube Association rêve de faire figurer un jour le speedcubing comme discipline olympique. Anthony Brooks, par exemple, a déjà résolu ce problème d’agilité mentale en 3,68 secondes. « C’est presque trois fois moins que ce que met Usain Bolt pour parcourir 100 mètres », s’enorgueillit le champion, qui effectue aussi la prouesse sous l’eau. Le windsurfer anglais Michael George résout, lui, les énigmes du cube d’une seule main, l’autre tenant le wishbone. Un modèle électronique (ci-contre), doté d’un capteur de mouvements, indiquera bientôt la marche à suivre pour que les faces se remettent sur la bonne couleur. Pas sûr que cela soit du goût d’Erno Rubik, qui a progressivement cédé les droits de son invention géniale Une imprimante qui édite des documents écrits en braille 80 % moins chère que ce qui existait jusqu’ici, voilà l’innovation de Shubham Banerjee (photo), qui a équipé des Lego Mindstorms d’une puce électronique pour mettre au point son invention. Le créateur de la société Braigo Labs, né en Belgique et résidant en Californie, n’a que 15 ans.