Sarkozy et le Qatar hier, Hollande et l’Arabie saoudite aujourd’hui… L’Elysée entretient des liens étroits avec les monarchies du Golfe. Un choix risqué ?
Un député qui quémande le financement de ses vacances à l’ambassadeur du Qatar. Une sénatrice qui fait un caprice pour obtenir un cadeau de fin d’année. Et ces révélations gravissimes : ce ministre qui, en échange de propos sympathiques en faveur du Qatar, demande à l’ambassadeur de faire travailler une entreprise dont il est proche… « Nos très chers émirs » (Michel Lafon), de Christian Chesnot et Georges Malbrunot, est une enquête dévastatrice pour certains politiques français. Dans ces révélations, dont Le Point publie des extraits, les auteurs racontent comment les milliards d’euros de l’Arabie saoudite et du Qatar ont fait tourner la tête à beaucoup d’élus de la République qui ne savent plus garder leurs distances, au risque de perdre leur honneur.
Ces comportements ahurissants révèlent d’abor d’abord les ressorts d’une relation très déséquil séquilibrée entre la France et les pays du Golfe, sur fond de contrats commerciaux. Lorsqu Lorsqu’il était à l’Elysée, Nicolas Sarkozy a beauco beaucoup oeuvré pour que le Qatar investisse e en France et achète des productions, notam notamment militaires, françaises. En 2012, chang changement total de stratégie après l’élection ded François Hollande. L’Arabie saoudite e est devenue l’objet de toutes les attent attentions de l’Elysée, du Quai d’Orsay et surtou surtout du ministre de la Défense, transformé en véritable VRP des entreprises françaises. En un peu moins de cinq ans, Jean-Yves Le Dri Drian a effectué plus d’une dizaine de déplac déplacements en Arabie saoudite, où il s’est entret entretenu avec le roi Salmane. Le tout bien sûr – c comme pour Sarkozy avec le Qatar – au nom du drapeau français.
AlA l’origine de cette rupture, des promesse messes financières faramineuses. En 2012, les not notes de l’ambassade de France affirment que Ri Riyad serait prêt à signer pour