ARIELLE DOMBASLE ET NICOLAS KER : RENCONTRE DU TROISIÈME TYPE
Musique. A 16 ans, le chanteur de Poni Hoax a vu « Les pyramides bleues ». Arielle Dombasle y joue une nonne, chante des cantiques. Ça l’a marqué à vie. Elle a vu Nicolas Ker il y a deux ans et demi sur la scène du Cirque d’hiver. Elle a trouvé sa voix incroyable. « On a chanté, dansé et mangé du lapin », dit-il. « J’étais éblouie par l’accord immédiat dans l’ordre des goûts et des admirations. Un faisceau de correspondances, se souvient-elle. Dans le champ magnétique de la musique, tout à coup, nous avons saisi les mêmes choses. Comme si deux cosmos hétérogènes se rencontraient dans la musique. C’était paradoxal et totalement évident. » Ensemble ils écoutent David Bowie, les Stooges, Joy Division et se vouvoient, toujours. Chez lui, alors que, debout, elle lui tourne le dos, il écrit et compose ces douze chansons, pour elle. « “La rivière atlantique”, c’est cet esprit océanique, cette traversée épique avec ses courants, ses ressacs, ses tempêtes, ses naufrages, l’eau claire, l’eau transparente, “Vingt mille lieues sous les mers” », décrit-elle. Nicolas a traversé la mer puisqu’il est cambodgien, Arielle vient aussi d’ailleurs, des Etats-Unis, du Mexique. Cet album est la trace laissée par cette rencontre. « Arielle, c’est un génie. Un Jean Cocteau. Et moi je suis Alfred Jarry. Elle m’a percuté et a changé tout mon entendement », décrit-il. Arielle Dombasle s’apprête à ressortir « Les pyramides bleues ». Pour susciter de nouvelles vocations ?
Arielle Dombasle, Nicolas Ker, « La rivière atlantique » (Pan European Recording).