Baroudeur des villes
Raffinement. Il y a longtemps que le rang d’un automobiliste n’est plus fonction de la dimension de sa voiture. L’effet Mini a fait éclater les cases, ce qu’Audi a parfaitement observé. Il est désormais possible de faire bondir le prix d’achat de 30 % selon le degré de raffinement des options choisies. Ainsi, une Audi Q2 qui se prendrait pour une grande pourra aisément voir ses tarifs s’envoler. Citadins. Ne pas se fier aux apparences d’un tarif de base, elles sont trompeuses, d’autant plus que le Q2 surfe sur la mode du crossover compact, celui des citadins huppés qui se risquent parfois à la campagne. Une nouvelle catégorie qui tient à disposer des mêmes équipements que les modèles supérieurs. Fondrières. C’est si vrai que le Q2 bénéficie d’un design exclusif inspiré du polygone. Il diffuse tous les ingrédients du haut de gamme autour de formes sculptées, de phares et feux sophistiqués et d’éléments de design distinctifs selon la finition, « confort » ou « sport ». Reprenant la plateforme MQB, le Q2 est un peu moins long qu’une A3 (5 cm) et a une garde au sol relevée à 14,5 centimètres, fondrières obligent. Du coup, Audi propose la traction avant ou les 4 roues motrices (Quattro), et trois puissances étagées à 116, 150 et 190 chevaux dont la particularité est d’être disponibles en essence comme en diesel, boîte de vitesses manuelle ou Tiptronic. Cockpit. La ressemblance avec l’A3 est évidente à l’intérieur : le Q2 reprend le superbe « virtual cockpit », qui permet au conducteur de choisir le combiné d’instruments qu’il préfère en fonction des circonstances, compteurs classiques ou navigation, par exemple. Dans la gamme moteur, le 4-cylindres 1,6 TDI apparaît comme un bon compromis. Sa sobriété lui permet d’échapper à tout malus, tandis que ses 116 chevaux procurent au Q2 des performances suffisantes pour qu’il ne soit jamais ennuyeux à conduire sur route